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Négociation « Pension » Le SLFP Police exige un dispositif particulier pour une profession particulièrement dangereuse …

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Zaventem, 11 novembre 2014

Demain, le 12/11/2014, les négociations concernant le dossier « Pension Police » vont démarrer avec le ministre de l’Intérieur, le ministre des Pensions et les organisations syndicales représentatives du secteur policier.

Ces négociations doivent aboutir à l’émergence d’une solution au problème posé par l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle du 10/07/2014 qui annulait les âges préférentiels.

Il est maintenant totalement irréfutable aux yeux de tous que la profession de policier/ière est un travail particulier qui exige une solution particulière.

Faisant suite aux faits liés à la manifestation nationale, il est en effet évident à tout le monde qu’on parle bien d’un métier pénible et dangereux.

Et pour ceux qui n’en seraient pas encore convaincus : nous comptons – depuis l’Arrêt de la Cour Constitutionnelle en date du 10/07/2014, et hors plus de cent blessés lors de la manifestation – plus de 18 blessés graves dont la plupart souffrent de blessures liées à de la violence par tiers (par balles, par coups de couteau, par coups d’objets divers, …) ou par le fait d’accident de roulage alors qu’ils constataient un accident sur une voie rapide.

Nous ne parlons donc effectivement pas seulement d’un « métier pénible », parce qu’il impose des horaires irréguliers, la pression de constatations désagréables ; mais nous parlons aussi d’un métier particulièrement dangereux. Les deux éléments réunis justifient pleinement un départ à la pension avancé. Et beaucoup de citoyens partagent ce point de vue.

La petite phrase politique « Tout le monde doit faire un effort » est absolument démagogique et populiste, et n’a pas de raison d’être à l’égard des policiers. Car d’une part, nous rappelons aux politiques leurs propres engagements du maintien des âges préférentiels des policiers ; mais d’autre part, nous soulignons le fait que les policiers, chaque jour qui passe, produisent assez d’efforts au risque de leur vie pour un service policier à la population.

Nous rappelons aux deux ministres concernés que le contenu de l’accord de gouvernement est la porte ouverte à de nouveaux recours. Seule la réparation des droits annulés ramènera la sérénité.

Le SLFP Police ne marquera JAMAIS son accord avec des demi-solutions, ou pire encore, avec des pseudos solutions.

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national

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Le bourgmestre faisait du « travail de terrain » … Le SLFP Police exige des mesures de la part du ministre de l’Intérieur

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Zaventem, 09 novembre 2014

C’est avec effarement que nous suivons les diverses déclarations du Bourgmestre de Bruxelles au sujet du service d’ordre de jeudi 6/11, et des suites dramatiques emportant plus de 100 policiers blessés.

Tout d’abord, Monsieur Mayeur – tant dans “La Dernière Heure” que dans le “Het Laatste Nieuws” – confirme qu’il était en effet bien au milieu des manifestants. Il invoque pour raison : qu’il « travaillait sur le terrain » …

Il nous paraît donc que ce bourgmestre ne prend pas très au sérieux sa fonction. Pour une manifestation pareille, le bourgmestre ne doit pas « descendre sur le terrain », mais doit au contraire être présent dans (proche de la) salle de commandement pour diriger le service d’ordre.

Il est étonnant que le bourgmestre ne semble pas bien comprendre qu’il est l’autorité administrative, ce qui de facto signifie qu’il est le responsable final de l’exécution correcte d’un service d’ordre. Et c’est pour cela que sa place est dans (proche de la) salle de commandement, avec un contact direct avec la direction opérationnelle des services de police, là où il peut accéder facilement à des images live sur tout le parcours en vue de prévenir tout incident ou calamité.

Mais peut être que ce bourgmestre veut nous faire croire que des marches de la Bourse, il avait une vue parfaite et complète de ce qui se déroulait sur des kilomètres dans Bruxelles en termes de manifestation/incidents et service d’ordre ?

« J’ai accordé à PolBru tous les moyens matériels et humains qui m’ont été demandé pour le maintien de l’ordre de la manif. Le SLFP ment » pouvons-nous lire sur son compte Twitter.

Effarant … tandis qu’il répond dans La Derniere Heure à cette question : « Et combien de policiers au total étaient mobilisés pour la manifestation ? Je ne sais pas le dire. ».

Peut-on imaginer que le bourgmestre de la capitale Belge, responsable final de l’ordre public, responsable administratif de la police puisse benoîtement répondre à aussi simple question : « Je ne sais pas le dire … ».

Mais lorsqu’il exprime dans le “Het Laatste Nieuws” que « les agents qui ne sont pas contents peuvent toujours aller travailler ailleurs », il fait une nouvelle fois preuve de bien peu d’empathie et d’absolument aucun respect à l’égard des collègues et notamment à l’égard des blessés (graves).

Il est difficile de dire quels ordres il a donné réellement en tant que « responsable du service d’ordre » puisque Monsieur Mayeur admet dans son interview au HLN « qu’il a demandé, pour que les braves citoyens ne soient pas emportés par des bagarres, que la police soit la plus discrète possible. » …

Le bourgmestre semble aussi vouloir nier ses responsabilités d’employeur tandis qu’il aurait dû – à ce titre – prendre toutes les mesures de prévention pour la sécurité des travailleurs – in casu, les policiers. Ses propos au HLN évacuent à ce sujet tout doute : « … la prochaine fois, nous ferons pareillement. ».

Pour conclure, nous prenons connaissance de sa dernière réaction à l’occasion des journaux de la VRT et de la RTBF, par laquelle il impute délibérément la responsabilité de ce service d’ordre au chef de la police. Et au sujet des fameux ordres donnés, il a cette réponse : « … si quelqu’un me l’avait demandé, j’aurais ordonné l’inverse. ».

Mais comment aurait-on pu lui demander quoique cela soit ? Le bourgmestre « était sur le terrain ».

Ou comme une personne lui a bonnement répondu sur Twitter : « c’est pas moi c’est l’autre ….. c’est beau la politique …. en attendant le peuple paye … ».

Nous exigeons dès lors du ministre de l’Intérieur :

– Qu’il réunisse en extrême urgence un Comité supérieur de Concertation (l’équivalent pour toute la police du comité paritaire en secteur privé « bien-être et sécurité au travail) pour débattre de cet accident grave ;

– Qu’il commande une enquête à l’Inspection générale pour établir les responsabilités exactes dans cet accident grave de l’autorité administrative ;

– Qu’il prenne place dans le centre de crise lors du prochain service d’ordre à Bruxelles, pour prendre la direction de ce service d’ordre et de la police, s’il apparaît clairement que le bourgmestre n’est pas conscient de ses responsabilités.

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national

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Les policiers utilisés comme chair à canon … L’autorité administrative incompétente ET irresponsable !

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Zaventem, 07 novembre 2014

Où était Monsieur Mayeur, le responsable final de la « gestion de l’espace public », pour prendre les mesures adéquates et les bonnes décisions ? Où se trouve maintenant le bourgmestre, pour s’inquiéter de la CENTAINE de blessés au sein du personnel policier, conséquence d’un dérapage global dont il est responsable.

Ce n’est un secret pour personne que le nouveau bourgmestre n’apprécie pas les policiers. Nous devons constater qu’il est bien silencieux au sujet de cette violence inacceptable à la fin de la manifestation, alors que nous devons constater que le ministre de l’Intérieur dénonce – lui – cette violence. Et, sommet de mépris et de mauvaise foi, il n’a pas mis en doute une seule seconde l’assertion selon laquelle les collègues de service d’ordre sont à l’origine de « provocations » expliquant ces débordements …

Nous remercions la CSC et la CGSLB de leur condamnation claire et univoque de ces faits inacceptables.

Que les responsables de la FGTB osent montrer du doigt les collègues de service d’ordre et invoquent toutes sortes d’excuses pour tenter de justifier ce qui ne sont que des actes de casseurs est tout simplement crapuleux. Faut-il être sot ou aveugle pour demeurer membre d’une telle organisation …

Le SLFP Police ne va pas en rester là !

Nous appelons les collègues, vu que l’autorité administrative s’en préoccupe comme d’une guigne, vu que cette même autorité administrative ne peut garantir la sécurité de SES policiers, à bien réfléchir à leur participation à un prochain service d’ordre, en n’hésitant pas à consulter un médecin s’ils ne se sentent pas bien.

Car nous pouvons parfaitement imaginer que ces collègues (ayant vécu ces évènements incroyables de violence) en ressentent un stress importants dès lors qu’ils craignent raisonnablement pour leur vie puisque leur « patron » ne s’inquiète pas à leur égard d’une sécurité suffisante, et soient en conséquence couverts d’un certificat médical.

Il revient à l’autorité administrative – et ses petits copains de gauche – de veiller à la sécurité dans sa ville …

Le SLFP Police ne va pas non plus rester les bras croisés au sujet de la pseudo-solution du gouvernement en matière de « Pension Police » (voyez le communiqué qui va suivre).

Tout le monde est maintenant averti …

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national

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RENCONTRE AVEC LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR au sujet des PENSIONS

vincents


Zaventem, 21 octobre 2014

Ce matin, nous avions rendez-vous avec le Ministre de l’Intérieur. Le débat au sujet des pensions s’est déroulé de façon constructive. Nous avons clairement exprimé au Ministre de l’Intérieur que le SLFP Police demandait le respect des accords du passé concernant les âges préférentiels.

Le Ministre a commencé par expliquer l’accord du gouvernement :

– Il y aura une modification de la Loi pour ceux qui, au moment de l’Arrêt, pouvaient introduire la demande, de façon à ainsi maintenir l’ancienne règlementation.

– Ceux qui avaient 53 ans à la date de l’Arrêt pourront partir en pension à l’âge de 58 ans.

– L’idée de base est 62 ans, avec la possibilité d’une politique de fin de carrière.

Le 12 novembre, le Ministre déposera une proposition sur la table dans laquelle on part du principe que ceux qui ont 58 ans peuvent introduire une demande de pension anticipée sous forme de ‘congé préalable à la pension. Cette règle pourrait être accordée par le biais d’une commission paritaire de fin de carrière (encore à composer), pour autant qu’il ne soit pas possible de proposer un travail adapté.

A côté de cette règle, il faudra mener la discussion dans cadre des “métiers lourds”. Le Ministre de l’Intérieur ainsi que le représentant du Ministre des Pensions étaient tout à fait d’accord qu’aucun doute n’est possible à ce sujet : « La profession de Policier est un métier lourd ».

Vu qu’il n’y a pas de discussion à ce sujet, les deux Ministres sont d’accord de demander un mandat au Conseil des Ministres afin de négocier ce dossier en parallèle au Comité de négociation de la Police. Cette règle devrait offrir une solution définitive – donc indépendante des mesures transitoires.

Le SLFP-Police reste sceptique et attend les négociations. Les actions planifiées sont donc poursuivies.

Nous maintenons notre exigence de base, en d’autres termes, respect des accords du passé.

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national