Auteur/autrice : vsoa

Le SLFP-Police souhaite réagir au sujet des faits qui se sont déroulés à PUTTE la nuit de jeudi à vendredi. Certains éléments mentionnés par la presse méritent des commentaires et des corrections.

En tout premier lieu, nous tenions à souligner combien le décès du jeune homme de 25 ans est regrettable.

Cependant, il nous faut aussi souligner l’augmentation – ahurissante et hors de toute proportion – de la violence à l’égard des policiers. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un incident majeur ne se déroule. Ce week-end encore, deux collègues ont été très sérieusement blessés par des malfrats lors d’une poursuite.

Pour en revenir aux faits de PUTTE, tandis que le SLFP-Police, le plus important dans le secteur, souhaitait le déroulement d’une enquête judiciaire dans la sérénité et en toute objectivité, nous constatons que l’avocat de la famille a choisi la voie des médias.

La famille elle-même demandait au début un maximum de discrétion à la presse au sujet des faits. Grande a été notre étonnement lorsqu’une conférence de presse théâtrale a été organisée au cours de laquelle l’avocat de la famille s’est exprimé clairement « c’est un meurtre ! ». Nous déplorons cette démagogie !

Le SLFP-Police déplore en effet que cet avocat, sans qu’il ait encore eu accès au dossier judiciaire, se répande en hypothèses totalement subjectives relayées pour vérité par la presse. Cela a pour conséquence que la zone de police mais surtout les collègues concernés, sont maintenant cloués au pilori.

Il semble qu’on ait perdu de vue – alors que le communiqué de presse émanant du Parquet de Malines le mentionnait clairement – que les collègues concernés ont été agressés par le jeune de 25 ans. Selon les propres termes du porte-parole du Parquet, « la famille est bien connue pour plusieurs faits », « il est sorti avec des machettes ». Toujours selon le Parquet, l’intéressé a agité les machettes au point de mettre les collègues en danger (Gazet van Antwerpen).

Nous souhaitons remercier le Chef de corps de la police locale de Malines pour la vision clairvoyante et le soutien apporté aux collègues concernés : « le tir tient parfaitement de la légitime défense ».

L’équipe des maîtres-chiens de la police de Malines a dû renforcer le dispositif, renfort qui d’évidence a été nécessaire (voyez les journaux Concentra). Nous apprenons que diverses équipes, mêmes d’autres zones de police, ont dû aussi renforcer le dispositif. N’importe quelle personne sensée comprend que le développement d’un tel dispositif n’est pas gratuit.

En plus, nous apprenons que lors de leur présence dans le palais de Justice de Malines, les membres du personnel témoins des faits ont été violemment pris à partie par l’avocat de la famille.

Ces événements ont été l’objet d’un rapport qui a été transmis au Bâtonnier via le Chef de corps. On est donc en droit de s’inquiéter de la déontologie des propos de l’avocat, mais il est certain que les membres du personnel ne les ont pas du tout acceptés. Il y aura des suites …

Hélas, les collègues incriminés ne peuvent évidemment pas faire état de leur point de vue dans la presse pour des raisons déontologiques évidentes, mais nous sommes convaincus que la vérité se fera jour. Nous espérons qu’alors, les médias qui ont développer à charge des policiers corrigeront publiquement leur copie.

Nous souhaitons, avec tout le respect dû aux acteurs de ces événements tragiques, qu’on laisse le Juge d’Instruction mener son enquête dans la sérénité et l’objectivité voulues.

Vincent GILLES – Président National +32475304864
Vincent HOUSSIN – Nationaal Ondervoorzitter +32485184952

Zaventem, 02 octobre 2010

« Nous avons pu analyser les attendus du jugement en 1ère Instance intervenu au sujet du pécule de vacances.

Comme nous le disions hier, de deux choses l’une : ou il n’y a pas appel ; ou il y a appel. Nous croyons qu’il y aura appel vu les sommes en jeu.

Si cet appel confirme le jugement en 1ère Instance, celui-ci ne s’appliquera qu’aux demandeurs et intervenants concernant les arriérés mais fera jurisprudence pour les autres.

Il sera possible aux membres d’ester l’État belge, si confirmation, pour les arriérés tout en sachant que les délais légaux débuteront au moment de l’introduction de la citation.

D’autre part, nous maintenons : s’il y a appel, il y aura dépôt d’un préavis de grève de notre part pour forcer l’autorité politique à revenir à la table de négociation avec ce sujet.

Nous vous tenons évidemment au courant … « 

Info Syndicale
L’Etat condamné – discrimination des policiers opérationnels dans l’octroi du pécule de vacances
(procedure initiée par Sypol.be)

« Comme nous, vous n’êtes pas sans connaître maintenant le résultat de la procédure lancée voici plusieurs années par Sypol.be sans que l’issue soit évidente à l’époque. Nous félicitons Sypol.be d’avoir participé d’une telle manière au bien collectif.

Cependant, il ne s’agit ici que d’une étape. L’Etat peut en effet faire appel de la décision et vu l’enjeu (plusieurs centaines de millions qui n’ont pas été inscrits au budget, évidemment), nul doute qu’il y aura appel. Cela signifie que le chemin à parcourir, sans certitude du maintien de cette décision avantageuse, est encore long …

Pour notre part, si l’Etat fait appel de la décision, nous déposerons alors un préavis de grève national pour forcer l’autorité politique à revenir à la table de négociation en vue d’un débat – que nous souhaitons constructif dans le but d’éviter un temps d’attente encore bien long – sur l’iniquité entre membres du cadre opérationnel et membres du Calog en terme de calcul du pécule de vacances. Iniquité que notre organisation a toujours dénoncée sans pour autant aller jusqu’à ester en Justice, dès lors que Sypol.be l’avait fait, c’était totalement inutile.

Nous vous tenons au courant mais retenez que cela va encore prendre du temps !

Vincent Gilles – Président National
Vincent Houssin – Vice-Président »