Pécule de vacances pour les policiers. Un amateurisme dangereux !

Aujourd’hui, nous avons assisté à un événement rare dans les annales du Comité de négociation des services de police : la déclaration par les représentants de l’autorité politique qu’un préavis de grève national est illégal !

Rappelons la situation :
• D’un côté, vous avez l’autorité politique qui maintient sa volonté de publier un projet d’arrêté royal qui est un simple « copié-collé » du dispositif annulé par le Conseil d’Etat (Arrêt remis sur base d’un recours du SLFP-Police) et qui s’engage – verbalement puis par écrit en diverses sources dont le compte-rendu officiel du CNSP 284 – à ne pas procéder à une récupération de l’indu pour les +57 qui auraient perçu les 92% dès 2009 ;
• D’un autre côté, vous avez un « front commun » de trois organisations qui dépose un préavis de grève national au motif qu’il faut une garantie qu’il n’y aura pas de récupération de l’indu pour les +57 (et qui implicitement, admet l’échelonnement sur trois ans des 92% pour tous les autres, dispositif pourtant annulé en Conseil d’Etat) ;
• D’un troisième côté, vous avez le SLFP-Police qui exige l’exécution pure de l’Arrêt par le recalcul du pécule de vacances de membres du corps opérationnel de 2009 à aujourd’hui.
Aujourd’hui, vous l’aurez compris, nous devions débattre du préavis de grève du « front commun ». Dans un précédent tract, nous vous expliquions en quoi cette stratégie n’est pas la bonne selon nous, et les potentiels motifs réels des uns et des autres.
Quoiqu’il en soit, ces partenaires doivent l’avouer, ils ont agi dans la précipitation et en amateurs complets … puisqu’ils ont oublié de signifier le préavis de grève par recommandé aux Présidents de Collège des zones de police locale. Ce préavis de grève était donc pleinement caduc et il a fallu – c’est déplorable – le constater.

Les partenaires de ce « front commun » ont alors tenté de pallier à leurs erreurs fondamentales et ont introduit un « nouveau » préavis. Il s’agit en fait de l’ancien avec des ratures qui annulent sa portée par rapport aux zones de police locale : il ne concerne plus que la police fédérale pour les +57. A l’amateurisme, ils ont ajouté de l’amateurisme !
Car nous devons donc constater que ce « front commun » dit avoir pour stratégie la défense des +57 qui « sont en grave danger » mais qui, stricto sensu, n’hésite pas une seconde à abandonner parmi ceux-là les collègues des zones de police … annihilant de fait la stratégie soi-disant défendue.
Rien n’est jamais définitif et nous continuons à inviter nos partenaires à la raison : notre stratégie est la seule bonne voie à suivre. Rejoignez-nous ! Et ensemble, pour les 25 milles membres du personnel REELLEMENT concernés, menons des actions organisées qui porteront des fruits !

S’ils n’entendent pas ce message, une nouvelle fois, nous vous – membres de ces organisations et plus simplement membres du corps opérationnel – laissons juges de leur égarement et de sa conséquence potentielle : le maintien du refus de la part de l’autorité politique de vous payer votre dû suite à l’Arrêt du Conseil d’Etat !

Et qu’ils viennent ou ne viennent pas à nos côtés, le SLFP-Police n’en restera évidemment pas là. Nous entamerons les procédures juridiques nécessaires … et nous organiserons des actions, mais en nous donnant le temps de bien les organiser et que vous soyez revenu(e)s de vacances.

Vincent Gilles Vincent Houssin
Président national Vice-président national

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