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Lettre ouverte à tous les agriculteurs et à leurs Fédérations

Cher(ère)s Agricultrice/eurs,
Mesdames et Messieurs les responsables de Fédérations,

Le SLFP Police, syndicat du secteur policier, tient à vous démontrer notre soutien en ces temps difficiles.

Ces dernières années, vous avez dû faire face à des réglementations de plus en plus strictes et à des coûts en forte hausse, imposés par les autorités politiques. En tant que jeune agriculteur, comment pouvez-vous encore croire en un avenir où le travail acharné est récompensé ?

Nous comprenons votre colère face à un gouvernement qui ne respecte pas les accords, et reste indifférent à votre appel à ancrer et à garantir l’avenir de l’agriculture en Belgique.

Ce gouvernement ne s’engage qu’à « manquer à sa parole », ni plus ni moins, et ce, alors que la confiance dans le personnel politique est déjà au plus bas.

En tant que syndicat de policier(ère)s, nous ne le savons que trop bien et nous partageons votre colère.

Car il est une évidence : lorsque des accords signés ne sont pas exécutés, on ne peut ressentir que de la frustration. Lorsque les politiques ne prennent pas au sérieux leurs interlocuteurs, ceux-ci commencez à vous méfier d’eux, alors que la distance entre eux et le citoyen lambda est déjà immense …

Si l’on ajoute à cela l’arrogance et une vision distordue de notre réalité, faisant qu’ils se replient sur leurs seules préoccupations, il n’est pas surprenant que les gens se distancient de plus en plus des partis traditionnels qui ont gouverné le pays pendant des décennies.

Malheureusement, nous apprenons que lors de votre manifestation d’hier à Bruxelles, il y a eu violence contre les forces de l’ordre. Nous sommes convaincus que la grande majorité d’entre vous ne tolèrera pas ce comportement de quelques-uns, et que vous continuerez à faire des efforts pour éviter toute violence contre les forces de l’ordre lors de vos actions. En retour, soyez certains que les services de police feront toujours tout leur possible pour guider vos actions afin que votre message soit entendu.

Les agriculteurs sont des travailleurs acharnés et passionnés qui, tout comme les policiers, ont un rôle important à jouer dans notre société.

Nous comprenons et partageons votre sentiment de frustration à l’égard de ces politiciens, et nous nous joignons à vous dans la lutte pour le dénoncer.

Vous bénéficiez d’un grand soutien de la part de la population.

Nous vous souhaitons beaucoup de succès, mais en même temps nous vous demandons de respecter les forces de sécurité.

N’utilisez pas la violence contre nos collègues qui, quelle que soit leur compréhension de la colère de chacun d’entre vous, ne font que leur travail au mieux de leurs capacités.

D’ailleurs, bientôt, les policiers eux-aussi – dès lors que tous les partis de la Vivaldi les ont trahis – commenceront à développer leurs propres actions.

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La Vivaldi renie une nouvelle fois sa parole. Ce gouvernement n’est décidément pas fiable !

Ce qui était clair pour nous depuis un certain temps s’est encore confirmé aujourd’hui lors de la Comité de négociation de la police : ce gouvernement Vivaldi manque une fois de plus à sa parole, n’est absolument pas fiable et n’a aucun respect pour le dialogue social et le personnel de la police.

L’accord sectoriel 2021-2022 prévoit une deuxième phase dans le cadre des négociations qualitatives (financières) qui débuterait au plus tard en janvier 2024, avec pour objectif de s’achever en avril 2024. La ministre de l’Intérieur a déjà déclaré en 2021 qu’elle continuerait à consulter les autorités locales et le gouvernement fédéral pour parvenir à une réévaluation pécuniaire de la police.

Aujourd’hui nous apprenons officiellement que la demande aux 3 associations de villes et communes d’entamer les négociations de la deuxième phase a été envoyée fin décembre 2023. La semaine dernière, les réponses ont été reçues au cabinet de la ministre de l’Intérieur : avant les élections communales d’octobre 2024, aucune négociation ne peut avoir lieu pour mieux rémunérer les policiers. La ministre de l’Intérieur partage ce point de vue, tout comme son collègue, le ministre de la Justice. Cependant, les deux ministres étaient signataires du protocole d’accord 537/1 du 28.01.2022.

Après des mois de négociations, d’actions et de grèves, la ministre de l’Intérieur a annoncé avoir conclu un « accord historique » (après 20 ans de statu quo) avec deux syndicats de police. Une augmentation structurelle des salaires de 5 % et le maintien d’un système d’inactivité précoce comme droit individuel.

Rien de l’accord dit historique n’a été mis en œuvre tel que décrit dans le protocole d’accord : pas d’augmentation de salaire au 1er janvier 2023 à 100%, le système initial de non-activité a été revu, une indemnité de télétravail pour les happy few et rien pour les autres, et pas de deuxième phase !

Dans sa campagne électorale, CD&V fait déjà sensation avec le mot « Respect ». Cependant, le respect d’un accord signé, du dialogue social et du personnel policier est difficile à trouver. Parmi les excellences de l’Open Vld, le couteau de l’année dernière nous est toujours planté dans le dos.

Jusqu’au 9 juin 2024, nous rappellerons régulièrement à ce gouvernement son manque de parole, son manque de fiabilité et son comportement irrespectueux.

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Une nouvelle fois, les deux ministres de tutelle ne respectent pas leurs protocoles d’accord !

Comme vous le savez, nous avons signé un protocole d’accord avec les deux ministres, précisant qu’il y démarrerait une phase 2 à la négociation sectorielle en janvier 2024.

Nous avons interpellé l’autorité à ce sujet à l’occasion de la réunion du Comité de négociation d’aujourd’hui, vu que nous n’avions encore reçu aucune invitation des deux ministres à ce sujet. En réponse, on nous a informés qu’une demande de position a été envoyée voici peu aux trois organisations des Villes et Communes.

Nous avons clairement l’impression que cette demande de position arrive bien tard, mais qu’en fait, on cherche à utiliser les représentants des Villes et Communes pour se cacher alors qu’il revient bien aux deux ministres de prendre décision, pas aux Villes et Communes.

Et donc, encore une fois, nous devons constater que les deux ministres se préparent à remanger leur accord donné en toute connaissance de cause pourtant.

Avec le SNPS, nous déposons aujourd’hui même un préavis de grève, avec l’exigence d’un démarrage de cette phase 2 des négociations sectorielles et avec l’exigence que la prochaine réunion à ce propos soit présidée par les deux ministres de tutelle.

Nous vous tenons au courant.

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Trois inspecteurs condamnés après une poursuite à Bruxelles

Ne connaissant pas tous les éléments de la cause non plus que les attendus du jugement, il est clair que cette décision judiciaire qui peut être l’objet d’un appel est loin d’être anodine pour les trois collègues concernés qui, comme de nombreux autres policiers attentifs au déroulement de cette affaire, estiment les sanctions disproportionnées… car n’oublions pas qu’ils ne faisaient que leur travail.

Et justement en raison de ce dernier aspect, cette décision n’est pas anodine pour le travail policier général et va emporter des conséquences dans le cadre de l’exécution du travail au profit de la Justice et des magistrats.

C’est une évidence: toutes les poursuites sont occasionnées par un refus d’obtempérer. L’intervention des collègues est basée sur le principe qu’ils ont le devoir de faire cesser l’infraction et d’appréhender les auteurs.

Aussi, par rapport à cette obligation d’action, comment juger de la pertinence d’une telle initiative pour le(s) collègue(s) concerné(s) par l’action, vu que tout se déroule très vite dans ces cas-là ? A partir du moment où le jugement est tombé, le principe de prudence est suivi… prudence pour eux-mêmes, pour leur famille, pour le patrimoine familial, pour leur carrière… en évitant tout ce qui peut amener à une prise de responsabilité pénale et civile individuelle.

Les policiers ne se lancent pas dans une poursuite pour leur plaisir, mais parce que c’est leur travail et qu’ils en ont l’obligation en regard d’un constat d’infraction et d’une obligation d’interpellation. Lors d’une poursuite, la situation est constamment évaluée afin de déterminer si la limite pour leur propre sécurité ou celle d’autres usagers de la route n’est pas dépassée.

C’est pourquoi le SLFP Police propose un autre principe que cette énorme majorité de la population acceptera sans problème : lorsqu’on est interpellé par des policiers, on se soumet à cette interpellation et on fait valoir son droit par après, mais on ne prend surtout pas la fuite.