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Les directives de la GPI 104 concernant l’utilisation de la Bodycam ne sont ni contraignantes, ni légales!

Compte tenu du flou entourant la légalité des soi-disant directives dans la GPI 104 relatives à l’utilisation de la Bodycam, nous avons de nouveau inscrit ce sujet à l’ordre
du jour du comité de négociation.

Lors de la précédente réunion de ce comité, nous avons déjà exprimé nos doutes quant à ces « directives contraignantes ». Cependant, les autorités ont confirmé que les procédures n’avaient pas été suivies correctement, mais qu’une éventuelle
modification de la GPI ne se ferait que plus tard (lire : sous un nouveau ministre).

Afin d’obtenir des éclaircissements sur la légalité de certaines dispositions, indépendamment du fait que cette circulaire n’a pas été négociée par les autorités…, notre conseiller juridique a également sollicité un avis de l’Organe de contrôle de
l’information policière (COC).

Et que constatons-nous? Que le COC avait déjà pris l’initiative d’alerter les deux ministres sur le contexte problématique dans lequel se trouve la GPI 104. Il est donc très surprenant que les autorités aient dissimulé cette information à leurs « partenaires » du comité de négociation.

La conclusion du COC est très claire : le point 7 de la circulaire n’est pas seulement problématique, mais tout simplement illégal (vous trouverez en annexe un document détaillé avec une analyse de cette GPI).

Face à ces conclusions, la réaction des autorités a été plutôt crispée, se référant à leur position précédente selon laquelle la circulaire pourrait être modifiée ultérieurement. Du côté de la justice, il est apparu que cette circulaire résultait d’une sensibilité politique, certains partis ayant souhaité que le citoyen puisse exiger des agents de police qu’ils filment les interventions. Comme il n’y avait pas de consensus politique pour l’inclure dans une loi, ils ont inséré cette mesure dans la GPI, imposant ainsi cette charge aux policiers.

Il est important de noter que le service juridique a confirmé que cette circulaire n’est PAS contraignante!

Du côté de la justice, après de nombreux arguments sémantiques sur le choix des mots et leur interprétation, nous avons effectivement reçu la confirmation que cette circulaire n’est qu’une « langue forte » et qu’elle n’est pas exécutoire.

En conclusion, il ressort clairement, et cela a été confirmé par les autorités au comité de négociation : cette fameuse circulaire GPI 104 est non seulement illégale, mais en aucun cas contraignante.

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Canal Z Extra – Quel avenir pour la police?

À l’initiative du SLFP Police, un débat politique télévisé a été organisé, qui abordera les questions et défis les plus pressants au sein de la police.

Pourquoi ce débat est important pour vous:

Perspectives actuelles: Obtenez des analyses approfondies et des avis de décideurs politiques sur la violence à l’encontre des forces de police, l’attractivité des emplois, les salaires, …

Influence directe: Comprenez l’impact des décisions politiques sur le fonctionnement quotidien de la police.

Visions des partis: Découvrez la vision de chaque parti sur l’avenir de la police.

Consultez le débat sur notre canal YouTube: Canal Z Extra – Quel avenir pour la police?

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Pas de nouvelles négociations pour de meilleurs salaires. Politiques = RENEGATS !

Le 28 janvier 2022, nous avons conclu un accord sectoriel avec les ministres de l’Intérieur et de la Justice pour une augmentation progressive des échelles barémiques du personnel de notre secteur. Les ministres visaient un montant net d’environ 150 euros par mois pour les opérationnels. Ne déclaraient-ils pas que ce gouvernement avait bien l’intention de rendre le travail plus attrayant dans la police ?

La première phase de l’accord sectoriel (environ 70 euros net par mois) était prévue pour le 1er janvier 2023, mais a ensuite été étalée sur 3 ans par une décision de ce même gouvernement. Première violation de la parole donnée !

La deuxième phase des négociations sectorielles pour le montant restant d’environ 80 euros net par mois devait débuter en janvier 2024 pour atterrir en avril 2024. Le protocole d’accord de janvier 2022 stipule que « L’autorité est et restera en concertation avec les autorités locales et le gouvernement fédéral afin de parvenir à une revalorisation pécuniaire progressive de la police. Le démarrage de cette deuxième phase est prévu pour janvier 2024. Concrètement, cela signifie que cette négociation sectorielle quantitative portée par la deuxième phase de l’accord sectoriel démarrera au plus tard en janvier 2024, avec comme objectif de se terminer en avril 2024. ».

Lors d’une réunion avec la ministre de l’Intérieur, nous avons été informés qu’il n’y aurait pas de deuxième phase pour de meilleurs barèmes. La ministre se cache derrière les associations de Villes et de Communes qui ne veulent pas libérer de budget pour le personnel policier. Nous devons constater à nouveau un irrespect de la parole donnée, nouvelle preuve du manque de fiabilité et du manque de respect de ce gouvernement et de nos propres ministres.

C’est clair : ce gouvernement Vivaldi fait des choix politiques clairs et ses membres se comportent comme des RENEGATS : le choix de mieux rémunérer le personnel policier et de rendre le métier plus attrayant n’est plus/pas une priorité.

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Lettre ouverte à tous les agriculteurs et à leurs Fédérations

Cher(ère)s Agricultrice/eurs,
Mesdames et Messieurs les responsables de Fédérations,

Le SLFP Police, syndicat du secteur policier, tient à vous démontrer notre soutien en ces temps difficiles.

Ces dernières années, vous avez dû faire face à des réglementations de plus en plus strictes et à des coûts en forte hausse, imposés par les autorités politiques. En tant que jeune agriculteur, comment pouvez-vous encore croire en un avenir où le travail acharné est récompensé ?

Nous comprenons votre colère face à un gouvernement qui ne respecte pas les accords, et reste indifférent à votre appel à ancrer et à garantir l’avenir de l’agriculture en Belgique.

Ce gouvernement ne s’engage qu’à « manquer à sa parole », ni plus ni moins, et ce, alors que la confiance dans le personnel politique est déjà au plus bas.

En tant que syndicat de policier(ère)s, nous ne le savons que trop bien et nous partageons votre colère.

Car il est une évidence : lorsque des accords signés ne sont pas exécutés, on ne peut ressentir que de la frustration. Lorsque les politiques ne prennent pas au sérieux leurs interlocuteurs, ceux-ci commencez à vous méfier d’eux, alors que la distance entre eux et le citoyen lambda est déjà immense …

Si l’on ajoute à cela l’arrogance et une vision distordue de notre réalité, faisant qu’ils se replient sur leurs seules préoccupations, il n’est pas surprenant que les gens se distancient de plus en plus des partis traditionnels qui ont gouverné le pays pendant des décennies.

Malheureusement, nous apprenons que lors de votre manifestation d’hier à Bruxelles, il y a eu violence contre les forces de l’ordre. Nous sommes convaincus que la grande majorité d’entre vous ne tolèrera pas ce comportement de quelques-uns, et que vous continuerez à faire des efforts pour éviter toute violence contre les forces de l’ordre lors de vos actions. En retour, soyez certains que les services de police feront toujours tout leur possible pour guider vos actions afin que votre message soit entendu.

Les agriculteurs sont des travailleurs acharnés et passionnés qui, tout comme les policiers, ont un rôle important à jouer dans notre société.

Nous comprenons et partageons votre sentiment de frustration à l’égard de ces politiciens, et nous nous joignons à vous dans la lutte pour le dénoncer.

Vous bénéficiez d’un grand soutien de la part de la population.

Nous vous souhaitons beaucoup de succès, mais en même temps nous vous demandons de respecter les forces de sécurité.

N’utilisez pas la violence contre nos collègues qui, quelle que soit leur compréhension de la colère de chacun d’entre vous, ne font que leur travail au mieux de leurs capacités.

D’ailleurs, bientôt, les policiers eux-aussi – dès lors que tous les partis de la Vivaldi les ont trahis – commenceront à développer leurs propres actions.