Auteur/autrice : vsoa

Ce round de négociation a démarré avec un bémol immédiat. En effet, l’autorité a tenté de revenir sur des engagements pris et confirmés par la ministre lors de la réunion du 12 écoulé.

Il est apparu aussi, encore une fois, que le Président du Comité de négociation n’était pas mandaté de manière suffisante pour pouvoir mener ce deuxième round de manière à avancer positivement.

Nous avons évidemment exprimé notre mécontentement en soulignant que nous donnions une valeur énorme à la parole donnée. Les engagements étaient les suivants :

• Des négociations qui ont pour objectif de rendre la fonction plus attractive ;
• La ministre qui, elle-même, veut des mesures structurelles ;
• Dans le cadre des négociations, des réunions spécifiques visant les échelles barémiques ;
• Une réunion tous les 15 jours ;
• Un phasage qui est organisé par catégorie ;
• Un point de départ qui sont les échelles salariales des agents de police ;
• Enfin, une finalisation des négociations à 6 mois maximum.

Après quatre heures de réunion, et beaucoup de roue libre de différents acteurs autour de la table (dont il était difficile de percevoir s’ils avaient une quelconque connaissance des matières abordées), il a fallu finalement menacer d’un dépôt de préavis de grève à trois organisations, pour rappeler à l’autorité qu’elle devait tenir ses propres promesses …

Ainsi et après une troisième pause, l’autorité est finalement revenue avec de bien meilleures intentions, et confirmait deux dates (les 12 et 25/03) pour poursuivre les négociations.

L’intention du SLFP Police est d’entamer d’abord l’analyse des catégories les plus défavorisées par rapport aux autres secteurs. Selon nous, il s’agit d’examiner et de comparer chaque catégorie du personnel du secteur policier dans un ordre de priorité selon le principe évoqué plus haut ; puis alors d’ajuster toutes les échelles salariales de manière groupée dans un contexte structurel (en tenant également compte de la tension salariale intermédiaire nécessaire) lorsqu’une correction s’imposera pour rendre la fonction plus attractive.

Nous comptons sur l’autorité pour respecter les accords conclus. Rendez-vous le 12/03 !

Nous vous tenons au courant …

Après avoir suivi une formation certifiée et réussi les tests, les membres du personnel du CALog ont droit à une allocation de développement des compétences.

Le SLFP-Police demande depuis des années que cette allocation soit incluse dans le calcul de la pension de ces agents. D’autant plus qu’un certain pourcentage du montant de cette allocation est prélevé pour la pension de retraite

Le Moniteur Belge publie ce jour l’Arrêté Royal du 02 février 2021 concernant la prise en compte, dans le calcul de la pension, de l’allocation de développement des compétences octroyée au personnel du cadre administratif et logistique des services de police.

L’allocation sera donc reprise dans le calcul du montant de la pension.

En outre, cette décision est appliquée rétroactivement à partir du 1er janvier 2007, date à laquelle l’allocation de développement des compétences a été accordée, afin de permettre la révision des pensions déjà accordées.

À l’occasion de la réunion du Comité de négociation de ce jour, réunion relevée de la présence de la ministre de l’Intérieur, les négociations sectorielles ont démarré.

La ministre souligne son choix de solutions structurelles au sein desquelles le facteur “échelles barémiques” joue un rôle crucial, à côté d’autres facteurs (recrutement, soutien numérique, …), pour faire de la police un employeur attractif.

Le SLFP Police est évidemment preneur de mesures structurelles et notre proposition repose sur trois thèmes :

• Nous demandons que cet accord sectoriel soit porté par un texte légal pour ainsi disposer de la garantie que les accords seront réellement concrétisés ;
• Nous demandons que les négociations sectorielles se déroulent sur base d’un timing strict (et de préférence avec une réunion toutes les deux semaines) ;
• Nous demandons que nos échelles barémiques soient comparées aux échelles des autres secteurs de la sécurité. Nous avons constaté entretemps que les échelles des agents de police, des membres Calog de niveau B, et celles du cadre officier doivent être corrigées avec certitude. Le but sera d’apporter alors une correction similaire aux autres échelles barémiques, pour arriver à un accord global.

La prochaine réunion est planifiée le vendredi 26 février. L’objectif est d’atterrir avec un accord aux alentours de l’été.

Point positif qu’il faut souligner : le gouvernement a décidé de considérer le secteur policier, seul avec le monde médical, comme prioritaire pour la vaccination.

Point négatif que nous déplorons : la méthode choisie (la détermination sur base de quatre critères cumulatifs) fera que presque tous les Calog et un certain nombre de collègues opérationnels resteront sur le quai en attente d’une prochaine campagne de vaccination.

C’est le gouvernement fédéral par sa TaskForce Covid qui a déterminé les critères et les impose à l’organisation policière.

Nous demandons instamment au Commissaire général et au Président de la CPPL de convaincre l’autorité politique qu’il faut que tous les membres du secteur policier soient vaccinés en même temps.