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Catastrophe de Wetteren et implication de collègues sur place – Le SLFP-Police organise une session d’information le 24/06/2013.

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Zaventem, 26 mai 2013

Catastrophe de Wetteren et implication de collègues sur place – Le SLFP-Police organise une session d’information le 24/06/2013.

Depuis la catastrophe de Wetteren, nous recevons vraiment de nombreuses questions, mais aussi des signes d’insatisfaction, de collègues qui ont été (sont) concernés par une implication sur  les lieux.

La plupart des questions touchent évidemment à la prise de sang, aux substances nocives et aux conséquences d’en avoir inhalé.

Afin d’informer les membres du personnel autant que possible et d’une façon correcte, le SLFP-Police organise une session d’information à l’adresse de tous les collègues qui – directement et indirectement – ont été/sont concernés par la catastrophe. Cette session d’information aura lieu le 24 juin 2013 à 19 :30 heures.

Nous avons l’honneur de vous annoncer la présence du Professeur Jan TYTGAT – Chef de service Toxicologie et Pharmacologie de la KU Leuven – qui s’exprimera en Néerlandais mais aussi en Français.

Après une exposé ex cathedra, le Professeur TYTGAT répondre aux éventuelles questions du public.

Pour des raisons pratiques, nous vous demandons de vous inscrire avant le 3/06/2013 auprès de votre délégué.

Le lieu exact sera déterminé alors, en fonction du nombre d’inscrits, la semaine avant l’évènement.

 

Vincent

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Le SLFP-Police ne peut accepter l’idée des BodyCam et autres bidules – Mais souhaitent bien au contraire plus de confiance et de soutien à l’égard des policiers qui tous les jours assurent la sécurité de la population !

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Zaventem, 26 mai 2013

Le SLFP-Police ne peut accepter l’idée des BodyCam et autres bidules – Mais souhaitent bien au contraire plus de confiance et de soutien à l’égard des policiers qui tous les jours assurent la sécurité de la population !

Nous apprenons que le SYPOL.be – faisant suite aux faits des Marolles – fait à nouveau la promotion des « PetCam » et autres « BodyCam ».

Voici trois ans environ, nous nous étions opposés à une initiative visant à imposer des caméras de ce genre aux policiers et nous avions ainsi écrit à la ministre de l’Intérieur de l’époque à qui nous faisions part de nos remarques légales, sociales et morales, remarques qu’elle avait d’ailleurs rejoint pleinement.

1. Si la caméra fonctionne continuellement :

La loi du 21-03-2007 portant le placement et l’usage de caméras de surveillance prévoit un certain nombre d’obligations à propos de l’infirmation et l’accord formellement donné, obligations auxquelles l’idée déposée par SYPOL.be ne répond pas.

En plus nous craignons que certains chefs de corps pervertissent la finalité annoncée d’un tel dispositif en vue d’ouvrir des enquêtes administratives et/ou disciplinaires.

2. Si la caméra est déclenchée manuellement en cas d’intervention tournant mal :

Tout comme le SLFP-Police, tous les fonctionnaires de police sont demandeurs depuis des années d’une meilleure protection en cas violences à leur égard, et surtout à un combat réel contre ce type de violence. Nous sommes convaincus qu’une approche raisonnable tant de la violence que des fausses plaintes, tant de la part des directions de zones de police (par la garantie réelle d’une assistance et un dépôt parallèle d’une constitution en partie civile) tant de la part de la Justice apportera un effet bien plus spectaculaire et efficace que toute caméra.

Car ainsi, la qualité des procès-verbaux de constat en cas de violence/d’usage d’arme ira en augmentant, évacuant de facto toute contestation et discussion au sujet de la qualité de l’intervention des collègues. Pour l’heure, tous ces débats très souvent stériles démontrent le peu de confiance dont bénéficient les policiers pour le moment, et cela en dit long sur le mode de réflexion de nos dirigeants.

Et une telle démonstration de défiance à l’égard de son propre personnel ne va certainement pas participer à la diminution des fausses plaintes à l’égard des policiers, au contraire.
Les policiers sont des fonctionnaires assermentés portant une qualité judiciaire.

Les procès-verbaux portent des constatations qui ont valeur de preuve et composent la relation des faits vécus par les policiers dans le cadre de leur mission et compétences visant au constat d’un méfait. Ça, c’est la théorie.

Mais dans les circonstances réelles, l’origine de la violence peut pas être filmée, par contre, toutes les réactions du policier après l’éclatement de la violence seront filmées, avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer de « jugement facile à l’abri dans un bureau ».

Pourquoi la police ne tire-t-elle pas dans la jambe ?

Beaucoup se posent cette question.

Le « tir dans la jambe » est souvent vendu comme LA solution, mais les vendeurs sont des personnes qui vivent dans des bureaux au Theoretistan, pays calme et serein où l’on regarde trop les séries télé et où l’on joue trop à la Playstation.

Lorsqu’on en arrive à devoir tirer pour sauver sa vie, c’est dans une situation de stress maximum qui fait que l’on vise la masse principale. Le tir dans la jambe est une fumisterie imbécile qu’aucun véritable acteur de terrain ne se risquera jamais à essayer.

Pour conclure, il faut souligner que le seul responsable de ce qui est arrivé dans les Marolles est l’auteur, décédé, lui-même. Ce qui signifie que les policiers qui sont intervenus doivent aussi être considérés comme des victimes. Et c’est ce que nous demandons évidemment à toute autorité qui se penchera sur ce dossier, c’est de considérer les collègues comme des victimes, avec tous les droits qui leur est dû !
Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                     Nationaal Ondervoorzitter

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Le scandale de Borgloon : veritable fruit de la réforme des polices. Une structure trop touffue est idéale pour la corruption, l’abus de pouvoir et le harcèlement.

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Zaventem, 3 mai 2013

Le scandale de Borgloon : veritable fruit de la réforme des polices. Une structure trop touffue est idéale pour la corruption, l’abus de pouvoir et le harcèlement.

Il s’agit bien des véritables fruits de la réforme des polices qui, dans les couloirs, est appelée la « déforme des polices ».

Depuis déjà deux à trois ans, il ne se passe pas une semaine sans que l’on fasse une découverte scandaleuse à gauche ou à droite au sein de la police.

La structure est beaucoup trop touffue et elle compte beaucoup trop de fonctions « à autorité » tandis qu’il y a beaucoup trop peu d’exécutants sur le terrain. Et beaucoup trop de pouvoir a été donné … aux directeurs et aux responsables locaux. Si certains s’en sortent bien, d’autres, par contre, ne s’en sortent visiblement pas …

Et cette structure beaucoup trop touffue est idéale pour de développement de la corruption, de l’abus de pouvoir et de harcèlement vis-à-vis de ceux/celles qui osent dénoncer les abus et les problèmes.

Il y a des zones de police et des services de la police fédérale qui livrent un boulot formidable, et il y en a d’autres qui présentent des symptômes plus qu’inquiétants. Ce n’est pas la première zone de police non plus que le premier service de la police fédérale qui attire soudainement l’intérêt sur ses pratiques internes, et ce n’est pas la dernière malheureusement.

Dernièrement, nous avons été ainsi informés de nominations illégales de la part d’autorités locales qui se moquaient alors des organisations syndicales dénonçant le fait, et pour lesquelles le Gouverneur faisait le mort à l’égard de la dénonciation par lettre recommandée, forçant ainsi la ministre elle-même à répondre enfin positivement à notre question.

Et nous revenons sur cet autre exemple de 25 millions € dépensés pour le développement d’un « programme spécial » pour la police de la route de la police fédérale. Ce programme n’a jamais été mis à disposition, semblerait-il … Et notre question à ce sujet est toujours sans réponse de la part de la ministre. Peut-être l’explication est-elle tellement compliquée qu’un chat n’y retrouverait pas ses jeunes.

Les véritables victimes sont évidemment le citoyen, et le policier censé lui rendre service tous les jours sur le terrain et ce malgré toute sa bonne volonté. Et il est une chose certaine : ces policiers de première ligne sont terriblement choqués par ces scandales à répétition et tous les bâtons mis dans leurs jambes – en termes de moyens et de capacité – au point qu’ils se demandent s’ils peuvent encore avoir confiance en leur(s) direction(s).

Il nous apparaît clairement que la structure actuelle de la police intégrée dans ses deux composantes, tant police fédérale que police locale, mais aussi les services de contrôle et les académies de police, doit être réformée d’urgence. Mais on manque peut-être de courage politique pour l’avouer et pour ouvrir ce chantier.

 

Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                     Vice-président National

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Contrôle frontalier à Zaventem:le SLFP remet l’église au milieu du village

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Zaventem, 23 avril 2013

Contrôle frontalier à Zaventem:le SLFP remet l’église au milieu du village

Le SLFP Police a vu le reportage sur la RTBF au JT de 19h30 hier soir et a entendu la réaction de Madame Milquet ce matin. Il faut évacuer toute ambiguïté et remettre l’église au milieu du village.

Ainsi, le cadre légal dans lequel doit fonctionner le policier contrôleur frontalier est très strict. Les accords de Schengen et le cadre légal national disposent : d’une part, qu’aucun contrôle approfondi en registre national ne peut être opéré sans indice sérieux de suspicion ; et d’autre part, la possibilité pour tout mineur d’âge de plus de 12 ans de circuler librement sans être accompagné, ou sans autorisation parentale.

Cela signifie donc que le policier contrôleur frontalier ne peut pas interdire la sortie du territoire belge sous prétexte qu’il n’y a pas d’autorisation parentale.

Les directives particulières, dernièrement décidées par Mme Milquet, ont été – à notre connaissance – appliquées.

Cela signifie donc que c’est que cadre général qui doit être modifié en imposant la détention de l’autorisation parentale pour les mineurs de plus de 12 ans. Il nous revient qu’un enquête disciplinaire serait ouverte à l’encontre du policier concerné par le reportage d’hier. Il doit être clair que, hors toute faute avérée, le SLFP Police n’acceptera pas que le policier porte le chapeau d’une actualité brûlante et difficile.

Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                     Vice-président National