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Enfin une bonne nouvelle !

Vous avez certainement entendu parler dans les médias de la décision du gouvernement de recommander aux employeurs le paiement d’un chèque « Coronavirus » de 300 €.

Nous avons interpellé le ministre de l’Intérieur à ce sujet pour savoir si les membres du personnel du secteur policier étaient bien concernés (ce qui est le cas selon notre vision). Il nous répond ce qui suit :

  • Les partenaires du gouvernement sont favorables à l’idée ;
  • Il est à 100 % convaincu que les membres du secteur policier doivent bénéficier de cet avantage ;
  • Il attendra donc le résultat du débat en Comité A ;
  • On doit donc conclure il prendra ses responsabilités pour ce qui concerne le secteur policier.

Nous pouvons espérer raisonnablement une réponse rapide.

Nous devons remercier le ministre De Crem pour son engagement… dans l’intérêt de tout le monde !

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« Profilage ethnique » versus un travail policier gérable

Le « profilage ethnique » est un terme qui a refait surface dans notre pays après les attentats du 22 mars 2016. Certains experts estimaient inacceptable que la police puisse effectuer des contrôles plus systématiques sur base de comportements ou de personnes suspects, se basant sur un profil. Soyons honnêtes, il existait des profils et/ou des lignes directrices relatifs à ce contexte. Et en effet, des personnes âgées de plus de 80 ans n’y étaient pas reprises. Mais n’est-ce pas normal ? Ces contrôles ciblés ne font-ils pas partie d’un travail policier efficace ? Et il faut remarquer que la majorité de l’opinion publique a une logique différente de celle de quelques critiques.

D’autres formes de criminalité nécessitent aussi et plus logiquement un certain « profilage » (et sans le terme « ethnique »), afin de pouvoir réagir efficacement et de manière proactive à certains phénomènes. C’est ainsi que les profils des groupes/bandes itinérants, des trafiquants de drogue, des criminels en col blanc, des trafiquants de voitures, etc. sont souvent différents. Et dans les quartiers et zones où de nombreuses nuisances (musique forte, course de rue, déchets…) sont constatées, les contrôles sont plus fréquents.

Il n’est donc pas vrai que les policiers se concentrent sur certains quartiers à cause de certaines personnes portant un historique de migration. Ils vont se concentrer sur des quartiers et des endroits où certains actes sont commis, où des nuisances surgissent régulièrement, ou encore où un certain sentiment d’insécurité règne.

Le fait de se focaliser sur certains quartiers et individus (quelle que soit leur origine) n’a donc rien à voir avec une quelconque forme de préjugé, mais s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les phénomènes et les nuisances, ainsi que dans le cadre du caractère préventif des patrouilles. Ces patrouilles et contrôles préventifs n’ont rien à voir non plus avec un racisme qui vivrait au sein des corps de police, mais sont liées au travail policier quotidien efficace.

Ces derniers temps, plusieurs experts s’affairent une fois de plus à critiquer les services de police, par exemple en faisant croire que les services de police cibleraient les personnes issues de l’immigration en se livrant à un « profilage ethnique » lors des contrôles. Le terme « police de proximité » est également régulièrement prôné, mais on oublie souvent de mentionner qu’il existe aussi une partie répressive, et que les contrôles proactifs font eux-mêmes partie du volet préventif afin de pouvoir résorber les phénomènes existants. En plus, la conclusion d’un « partenariat » ne convient qu’aux organisations et aux résidents locaux qui ont de bonnes intentions en la vie en société. Les criminels en sont par définition exclus.

Mais c’est comme dans beaucoup de ces « histoires » et la critique est facile quand on n’est pas confronté au problème. Il est très aisé de critiquer les services police à distance, ou de derrière un bureau, souvent un certain temps après les faits.

Pour ces personnes-là, ce serait peut-être une bonne idée d’acquérir une certaine expérience, mais vraiment en tant que membre d’une équipe d’intervention (se jeter dans la gueule du loup), où il faut souvent faire des choix en une fraction de seconde, appliquer des techniques apprises, et souvent encaisser des coups et des blessures, sachant très bien d’avance que certains cadres, politiciens et experts vont par après tout remettre en question et exprimer des médisances à l’attention de la police et souvent de la personne même.

Ayons pour une fois le courage de dire quel type de police on veut avoir. Veut-on supprimer les contrôles ciblés dans les quartiers à problèmes ? Veut-on laisser les choses s’envenimer par la racaille, qui prend le pouvoir sur la rue, et sur le reste des habitants du quartier (dont 99% a de bonnes intentions) ?

Ou veut-on une police forte qui sera alors effectivement orientée vers la communauté (en partenariat avec tous ceux qui ont de bonnes intentions et qui respectent les lois), mais stricte pour les criminels.

Si cette dernière option est retenue, elle doit avoir le soutien total des autorités.

Sans point de vue et vision clairs, le travail des forces de police belges devient impraticable. Il est temps pour les autorités d’afficher leurs choix.

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Les suites de la manifestation « BLM » de ce 7 juin … un préavis de grève SLFP Police !

Le résultat de la manifestation en quelques chiffres vus du côté policiers :

  • 10.000 participants avec une incapacité totale à respecter les normes Covid ;
  • 239 arrestations dont 7 mises à disposition judiciaires illustrant la réelle mesure d’une fin de manifestation, œuvre de voleurs/casseurs ;
  • Minimum 32 policiers blessés ;
  • X véhicules partiellement ou totalement détruits.

La revendication principale de cette manifestation : la soi-disant violence impunie des policiers Belges !

La revendication principale est la prétention d’une violence courante et exagérée des policiers Belges s’appuyant surtout sur un fond raciste. Les chiffres démontrent pleinement que c’est un fantasme ! Le métier de policier est le plus surveillé de tous les métiers en Belgique. Trois organes de contrôle et de nombreuses associations telles que la Ligue des Droits Humains (qui essaye depuis plus de dix ans de démontrer la prétention susmentionnée, en pure perte) nous observent à longueur de temps.

  • Quelques 200 cas par an d’usage de la force inapproprié (mépris marqué dans l’intervention ; serrage trop fort d’un colson aux poignets lors d’un service d’ordre, p.e.) ;
  • Entre 7 à 4 cas par an de violence caractérisée ET inacceptable qui valent à leurs auteurs d’être démissionnés.

Les conséquences de cette manifestation pour le travail policier futur :

Les collègues ont énormément de questions au sujet des décisions prises par l’autorité administrative et/ou le Gold. Les collègues présents sur place ont eu un énorme sentiment d’abandon du fait de la « réserve » dans l’usage des moyens (arroseuses, …), et dans le caractère chaotique des ordres donnés (« allez à tel endroit » … « revenez à la place précédente » …). Nous estimons en effet – et nous allons prendre les initiatives nécessaires à cette fin – qu’autant M. Close (autorité administrative) que le Gold doivent démontrer que toutes les décisions prises furent en effet subsidiaires, proportionnelles ET utiles à la gestion de cet évènement … qui n’avait pas reçu d’autorisation. Par exemple et paradoxalement : le seuil de tolérance n’avait pas été déterminé avant la manifestation ! L’analyse de risques Bien-être & sécurité au travail était pour en rire … si les collègues ne n’avaient pas – encore une fois – été sérieusement mis en danger. Pour cette raison, préavis de grève est déposé.

Plus largement, tous les collègues sur le terrain vont être confrontés maintenant et pour le reste du déconfinement à l’argument « Et la manif’ BLM alors ! » lorsqu’ils interviendront pour des motifs d’irrespect des normes Covid, faisant encore un peu plus diminuer le respect normalement attendu de la fonction de police.

Effet non négligeable : de très nombreux collègues (et aspirants) nous ont contactés pour nous signifier que jamais ils ne voudraient travailler à Bruxelles : la carence en personnel dans les six zones de police n’est pas prête d’être effacée !

S’il est évident pour le SLFP Police que tout fait de violence volontaire et illégal d’un policier/d’une policière DOIT être sanctionné,

nous venons de démontrer que les policières et les policiers belges sont des personnes respectueuses dans leur énorme majorité.

Cette énorme majorité, tout comme le SLFP Police n’admet pas la violence volontaire et dénoncerait le cas rapporté.

Mais cette énorme majorité en a aussi MARRE d’être l’objet d’amalgame avec une réalité lointaine qui n’est pas la sienne ET en a MARRE d’être l’objet d’attaques malveillantes sans fondement.

Et par exemple, ce dimanche 7 juin, deux collègues ont au risque de leur vie sauvé les habitants d’un immeuble en feu. Ils ont été tous les deux blessés … voilà la véritable action policière de tous les jours.

Le SLFP Police dépose un préavis de grève, ayant un sérieux sentiment de déjà vu (la manifestation du 6/11/2014 avec plus de 130 blessés parmi les collègues).