Il faut souligner tout d’abord la fermeté – partagée par le SLFP-Police – dans le refus de voir les 2 milliards trouvés dans le budget de la police intégrée.
Dans le Mémorandum rendu public début décembre, le SLFP-Police développait une série d’idées composant sa vision du secteur policier futur.
Le SLFP-Police constate que dans sa première communication de l’année, Madame Milquet évoque certaines de ces idées et le SLFP-Police s’en réjouit … mais tient à souligner certaines balises conditionnelles fondamentales à ses yeux.
En ce qui concerne les économies d’échelle opérées par la réduction des fonctions dirigeantes – par une fusion de zones de police par exemple – le SLFP-Police ne pourrait admettre un tel processus que s’il est respectueux des personnes en cause. Il faut donner le temps à ces personnes de se repositionner pour un travail de terrain efficace et épanouissant.
Le système des indemnités et allocations a souvent été l’objet d’attentions malhonnêtes … Si ce n’est pas un système simple, il ne vise pas à rémunérer des mercenaires, au contraire de ce qui a été souvent prétendu. Le SLFP-Police a deux conditions avant tout débat à ce sujet, conditions à inscrire dans les principes de départ : aucun policier ne doit perdre de l’argent par le fait de cette réforme ; celle-ci doit viser une simplification, pas une économie.
Le système disciplinaire n’est pas aussi compliqué qu’on veut bien le dire et Madame la ministre s’en rendra vite compte. Comme elle découvrira que ce sont souvent les droits à la défense et le principe de bonne administration qui sont oubliés.
Elle aura tout le soutien du SLFP-Police dans le cadre de l’amélioration globale des formations de base et surtout dans le maintien du concept « formation rémunérée » qui nous semble essentiel pour le maintien des recrutements.
La réduction de la charge administrative des policiers nous paraît être une évidence. Nous soutenons toute démarche allant dans ce sens. L’examen du core-business policier – avec des choix politiques qui seront difficiles à poser – nous agrée, pour autant que l’on veille au dialogue social et à la mise en place de mesures sociales visant à permettre aux membres du personnel touché par une réalignement opérationnel de se retrouver dans leur nouvelle fonction.
Pour conclure, l’usage de l’argent issu des saisies conservatoires doit effectivement revenir au fonctionnement du service policier dû à la population
Vincent Gilles Vincent Houssin
Président National Vice-président National
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