Un « Roi » de l’évasion s’échappe – Le SLFP Police ne permettra pas la mise à l’index des seuls exécutants !

justitiepaleis

06 octobre 2012 – Communiqué de presse

Un « Roi » de l’évasion s’échappe :

Le SLFP Police ne permettra pas la mise à l’index des seuls exécutants !

C’est avec consternation que nous avons appris qu’une personne arrêtée s’est échappée vendredi d’un fourgon de police à la hauteur de la prison de Saint-Gilles. C’est tout aussi étonnés que nous constatons que – insuffisamment informés – les collègues devaient exécuter la mission avec des moyens limités alors que l’autorité ne savait que trop bien le taux de dangerosité de la personne à transférer.

Le Parquet a confirmé par communiqué de presse à l’agence Belga que le suspect était bien menotté dans le dos et que ces menottes étaient attachées à une ceinture de sécurité ceinte autour du corps.

Cependant, il est tout à fait exceptionnel, et en fait anormal et irresponsable, d’avoir laissé effectuer ce transfert par des collègues du corps d’intervention (CIK de la police fédérale).

Le transfert de personnes arrêtées est normalement exécuté soit par les membres du corps de sécurité de la Justice, qui sont équipés de véhicules spécialement adaptés ; ou …, s’il apparaît qu’il y a un risque pour la sécurité, par des membres des Unités de Transferts Spécialisées (Police fédérale, DGA/Gotts) spécialement formés pour ces missions et disposant de moyens adéquats.

C’est là que le bât blesse : dans cette unité …, et ce pour des raisons budgétaires et de manque de capacité, on doit refuser d’exécuter certaines demandes de ce genre de missions.

Il est à remarquer que soudainement, tout le monde sait que l’évadé est considéré comme un criminel dangereux et porte même le titre de « Roi de l’évasion ». Maintenant, il semble même que cette personne se soit déjà échappée en France de la même manière et ce, en déjouant l’attention de quatre gardiens.

Le fait que ce transport a été mené par seulement deux policiers du corps d’intervention (Police fédérale, CIK), avec un véhicule standard, qui de plus devait être conduit par l’un des deux collègues, est totalement irresponsable !

En tout cas, il semble que les autorités concernées n’ont pas procédé à la plus élémentaire analyse de risques, ou du moins, l’ont réduite au strict minimum !

Ces analyses de risque du transfert des personnes arrêtées/détenues se font tant au niveau de la Justice qu’au niveau de la police fédérale. Le fait que la personne concernée doit être transportée dans un véhicule ordinaire nous apprend qu’elle a obtenu le plus bas niveau de dangerosité !

Cependant, au vu du profil du suspect, il aurait dû en fait être placé dans le plus haut niveau !

Ce n’est pas non plus la première fois que le SLFP-Police signale aux instances officielles de graves dangers liés à la sécurité. Souvent, ces rapports ne sont pas pris au sérieux : ils sont minimalisés et ils sont même parfois simplement balayés sous le tapis !

Les autorités concernées devraient pourtant être conscientes que si un policier est blessé dans de telles circonstances, elles emporteraient absolument une responsabilité partagée pour les blessures du fait de leur négligence.

Le SLFP-Police signalera à l’autorité sans hésiter tous risques liés à la sécurité tant que celle-ci ne change pas son cap. Nous ne tolèrerons surtout pas que les risques liés à la sécurité soient balayés sous le tapis et que ce soit les exécutants qui soient pointés du doigt lorsque les choses tournent mal !

Vincent Gilles – Président National +32475304864

Vincent Houssin – Nationaal Ondervoorzitter +32485184952

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