Bruxelles, 05/10/2008
Dans l’édition de samedi du journal Het Laatste Nieuws figure un article qui mentionne qu’un ponte du Comité P, Monsieur Frank Schuermans, aurait été impliqué lors d’une première promotion irrégulière des dames Ricourt et Savonet, les secrétaires de l’actuel Commissaire général Koekelberg.
Le SLFP-Police ne veut pas se mêler du fond de cette affaire. Il revient au Parlement, en temps qu’autorité directe du Comité P, d’ordonner une enquête. Nous nous posons cependant la question de savoir qui va entreprendre pareille enquête à partir du moment où un responsable même de la plus haute instance d’enquête compétente pour la police vient à apparaître sous un jour peu reluisant.
Davantage que le fond de l’affaire, ce qui nous choque dans cet article de presse, c’est le fait que dans un courriel de 2003 publié, il ressort que Monsieur Schuermans, aujourd’hui conseiller au Comité P et à l’époque adjoint de cabinet au Budget, intitule « dossier Julie et Mélissa » l’objet de son message à Monsieur Koekelberg.
De la part de quelqu’un qui occupe une aussi éminente position sociale (alors et maintenant) l’on devrait pouvoir en attendre plus de bienséance et de dignité. C’est une honte inouïe que quelqu’un de ce niveau ose utiliser pareil intitulé. Pour ça, il n’y a aucun pardon. Que doivent ressentir les familles des victimes de Marc Dutroux quand elles lisent aujourd’hui que quelqu’un dans cette position utilise le nom de leurs enfants pour intituler un dossier d’aussi railleuse manière ?
Pour une éventuelle enquête quant au fond de cette affaire, Monsieur Schuermans pourrait encore au mieux ramasser une amende et devoir s’excuser publiquement devant les famille Lejeune et Russo.
Le SLFP-Police souhaite à ce propos que, quoi qu’il puisse être reproché au fond dans cette affaire à Monsieur Schuermans, le simple fait d’avoir utiliser de cette manière inacceptable les noms de Julie et Mélissa rende l’intéressé inapte à la fonction qu’il exerce actuellement. Dans cette fonction, l’intéressé doit toujours veiller à l’application correcte des valeurs et normes déontologiques auxquelles sont soumis tous les policiers à l’effet d’un respect absolu de chaque personne, tout comme le respect absolu de l’intégrité physique et morale de chaque citoyen est central.
Nationaal Voorzitter
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