Pécule de vacances des policiers = épreuve de force !

Zaventem, 20 mai 2011

Pécule de vacances des policiers = épreuve de force !
Au sujet de la réelle victoire du SLFP-Police par le fait de l’Arrêt 212.774 du Conseil d’Etat qui annule l’échelonnement à 92% du pécule de vacances des policiers, nous avons eu une première « négocia tion » (si tant est qu’on puisse utiliser ce mot pour ce qui c’est déroulé) mardi matin et une discussion moins officielle mercredi fin d’après-midi.

Nous constatons que certains de nos partenaires ont d’abord eu beaucoup de difficulté à admettre cette victoire (il vous suffit d’aller sur leur site respectif pour y lire leurs commentaires qui – d’évidence – cherchent à relativiser ce qui se passe). Certains ont ainsi discouru sur deux pages sans citer notre nom.

Nous constatons que les mêmes (du moins leurs délégués locaux, mais ne s’agit-il pas de directives venant d’en haut ?) essayent maintenant de prétendre que cette victoire à des effets collatéraux (Que va-t-il advenir des INP et INPP +57ans en 2009 qui ont perçu directement les 92% ? Vont-ils devoir rembourser ?) très dommageables et que c’est – évidemment – voulu de notre part.

Enfin, nous craignons que pour justifier une signature en bas d’un protocole d’accord la semaine prochaine (car il y a une dernière réunion de négociation le mercredi 25 mai), ils s’appuient – toujours les mêmes – sur une pseudo-garantie selon laquelle les +57 ne seront pas frappés d’une récupération de l’indu, pseudo-garantie qui serait évidemment non seulement une raison de signer, mais en plus une graaaaande victoire à leur actif.

NOUS SOMMES EN PLEINE EPREUVE DE FORCE et tous les moyens sont bons pour tenter de nous discréditer.

Comme nous l’avons dit mercredi en fin d’après-midi à la Chef de Cabinet de la ministre de l’Intérieur : le temps du juridisme est terminé. Il a eu lieu dans les locaux du Conseil d’Etat ET il y a une décision qu’il faut exécuter. On peut négocier, mais pas sur l’exécution qui à nos yeux doit être de payer (tout simplement), d’autant qu’un grand nombre de membres du personnel sont maintenant en attente légitime du rétablissement de leur droit. Et il ne faut pas provoquer de désillusion par une simple entourloupe juridique : il n’y aurait pas de pardon. Par contre, nous pouvons envisager une négociation sur les marges de cette exécution, en regard de ses effets consécutifs.

Quant aux propos de certains de nos partenaires à notre sujet (ou de l’inutilité de certains de nos conseils) :

  • Signifier vos droits individuels à votre employeur est inutile … sauf qu’il s’agit de l’acte effectif incontournable en Justice pour dater un préjudice. Vous dire autre chose, c’est vous mentir ;
  • Une récupération de l’indu pour les +57 est incontournable … imaginez qu’une négociation aboutisse à la réduction à 3% des heures supplémentaires, cela signifie-t-il que tous les collègues qui ont été payés pour des heures supplémentaires avant cette négociation vont devoir être frappés de récupération de l’indu ? CQFD ;
  • Une garantie sur protocole qu’il n’y aura pas récupération de l’indu pour les +57 (voyez plus haut, nous démontrons que par nature, cela ne se peut) justifie une signature … ainsi, soyons clairs : pour la pseudo-sauvegarde des intérêts d’un millier de personnes qui ne risquent rien, on abandonnerait alors le combat pour le droit de plus de 22.000 autres personnes ;
  • Signer un tel protocole porteur d’un échelonnement est en soi justifiable … sauf que cela signifie accepter d’abandonner pour les années 2008 à 2011 les 92% alors que toutes les organisations ont introduit des procédures pour les 92% de 2002 à 2008. Certaines organisations n’auraient donc déposé ces procédures que pour le bluff ?
Au-delà de toutes ces raisons, nous croyons fermement que ce qui compte, c’est votre intérêt.

Avez-vous intérêt à ne pas signifier ?
Avez-vous intérêt à ne pas bouger ? …

Poser ces questions, c’est y répondre.

(text en format pdf)

Vincent Gilles – Président national
Vincent Houssin – Vice-président national

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