Mardi passé, une première réunion du Comité de Négociation des services de police a eu lieu au sujet de l’Arrêt portant sur le pécule de vacances des membres du corps opérationnel. Dans un précédent communiqué, nous vous informions du fait que l’autorité politique nous a proposé « pour respecter l’Arrêt » de purement et simplement copier-coller le contenu de l’AR critiqué dans un nouvel AR … Vous imaginez notre réaction : elle a été totalement négative. Les autres organisations étaient par contre assez mitigées. Aussi, il avait été entendu de se revoir ce mercredi 25.
Les représentants de l’autorité politique nous ont donc demandé directement notre position finale. Pour nous, c’était assez facile et nous avons répété une nouvelle fois tout le mal que nous pensons de cette proposition.
Les autres organisations ont par contre tenu des positions sans ambigüité : elles ne recevaient pas assez de garantie et ne pouvaient dés lors pas accepter la proposition en l’état. Soyons certain que notre dernier tract syndical est passé par là.
Aussi, la délégation de l’autorité a décidé d’une suspension, qui dura une vingtaine de minutes.
A l’issue de cette suspension, elle est revenue à la table … pour nous dire qu’elle maintenait intégralement sa position, sans aucune modification.
Les quatre organisations ont alors émis un total désaccord.
Pour sa part, l’autorité va « prendre ses responsabilités » en publiant cet AR qui restaure l’échelonnement à 92% entre les grades alors que le Conseil d’Etat critique ce dispositif très clairement. Le seul changement (mais qui était déjà prévu mardi passé) : la disparition du dispositif qui permettait au +57 ans (hors cadre officier) de bénéficier directement des 92%.
Pour notre part, nous avons déjà lancé un appel à nos partenaires pour constituer un Front Commun sur ce dossier. Il nous a été répondu qu’il faut attendre la semaine prochaine : ils doivent consulter leurs mandants.
Notre objectif est clairement de convaincre l’autorité politique à changer son fusil d’épaule.
Aujourd’hui, nous avions organisé seuls une petite action « ludique » mais malgré tout significative aux yeux des politiques : nous avons bloqué le carrefour Général Jacques-Couronne durant une vingtaine de minutes. Vous imaginez les problèmes de circulation que cela a provoqués. Mais ce n’était qu’un avertissement …
Car demain, nous comptons bien organiser avec ou sans nos trois partenaires d’autres actions syndicales (préavis de grève national, locaux, … actions diverses) ainsi que d’autres actions … au civil.
Mais tout cela ne s’organise pas sur un coin de table. La semaine prochaine, nous vous informons de la suite des événements.
Vincent Gilles – Président national
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