Communiqué de presse/Communication syndicale – 22 septembre 2011
La réforme DAERDEN : un danger immédiat à l’égard du service policier à la population, une aberration !
Le SLFP-Police apprend avec consternation que le ministre des Pensions est intentionné de présenté au prochain Conseil du gouvernement une projet de réforme du financement des pensions des fonctionnaires locaux, les policiers étant particulièrement visés.
Avant toute explication, un démenti formel !
Ce projet n’a jamais été soumis au dialogue social à aucun niveau, et certainement pas au niveau du Comité de Négociation des Services de Police. Il s’agit donc d’une démarche aberrante qui, en plus, est une injure aux organisations syndicales représentatives des membres du personnel concerné.
De quoi s’agit-il ?
Face au déficit du fonds de pensions ONSS-APL (alimenté par les administrations locales), l’idée de génie en ce qui concerne la police locale est de faire porter le poids du passé par les finances des zones de police actuelles par une augmentation de 3 % de la cotisation patronale dans un premier temps, puis d’une augmentation supplémentaire « de responsabilisation » pour certaines qui auraient des difficultés à payer.
Quelles vont être les conséquences, selon le SLFP-Police ?
Cette charge du passé qui ne revient pas aux zones de police va :
1. Grever les finances zonales par l’augmentation des charges patronales de 3 % qu’elle représente, emportant un danger quant au fonctionnement des zones de police (elles seront tentées de réduire les prestations onéreuses telles que la nuit et les week-ends) ; quant à leur recrutement (elles seront tentées de ne pas remplacer les départs à la pension qui vont être très nombreux dans les 5 prochaines années) ; et enfin quant à leurs investissements futurs (elles n’investiront probablement plus rien avant 5 ans) ;
2. Entraîner un gel de l’évolution salariale naturellement espérée par les membres du personnel ;
3. Représenter un danger pour le système des pensions du secteur dans son ensemble par l’alchimie entre, d’une part la diminution du recrutement qui vaut diminution de l’assiette des cotisants ; et d’autre part, l’augmentation des pensionnés.
Nous considérons que c’est reculer pour mieux sauter dans le vide pour les pensions.
Et nous considérons que c’est un danger immédiat vis-à-vis du service à la population.
Le SLFP-Police INTERPELLE l’autorité de tutelle et SE PREPARE à l’action si les réponses ne sont pas satisfaisantes.
Vincent Gilles
Président national
+32475304864
Vincent Houssin
Nationale Ondervoorzitter
+32485184952
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