Tout d’abord je tiens à remercier tous, qui malgré les intempéries, ont participé à l’action du 27/01/2010. Pratiquement 200 délégué(e)s étaient fins prêts. Les autorités ont pu constater que les délégués du SLFP-Police sont sur la touche concernant le dossier des négociations sectorielles ainsi que celui de la violence envers les fonctionnaires de police.
Les négociations ont débuté les 27/01/2010 et comme nous redoutions, l’autorité n’a avancé aucune contre-proposition. Plus encore, nous avons eu l’impression que l’autorité utilisait une manœuvre dilatoire.
Les trois points de départ de l’autorité afin d’entamer ces négociations sont les suivants :
1. L’autorité a déclaré que les efforts qui ont déjà été faits en matière de pécule de vacances ainsi que de la majoration de l’allocation de fin d’année doivent déjà être considérées comme substantielles et nécessitaient un effort budgétaire substantiel. Selon l’autorité il n’y a dès lors plus d’espace budgétaire pour réaliser quelque chose dans le volet quantitatif des négociations (lisez : pas d’augmentation).
2. L’autorité veut également aligner ces négociations sectorielles sur ce qui a été convenu au Comité B pour l’ensemble de la Fonction Publique et elle veut comparer les cahiers revendicatifs des syndicats de police à l’accord afin de déterminer quelles revendications pourraient être réalisées en tenant compte de ce cadre.
3. En outre l’autorité désire se focaliser sur le volet qualitatif des négociations.
En résumé, l’autorité désire obtenir un accord sectoriel qualitatif 2010-2011.
Les syndicats ont fait savoir que si un accord quelconque devrait être obtenu, il devra couvrir la période 2009-2010.
Comme déjà souligné, aucune contre-proposition n’a été formulée et aucune réponse n’a été donnée aux cahiers revendicatifs syndicaux par rapport à notre question sur quelle matière l’autorité voulait discuter. Les syndicats ont clairement fait savoir qu’ils ne pouvaient pas admettre une politique dilatoire et qu’ils attendaient des contre-propositions claires et une liste claire de points sur lesquels l’autorité serait disposée à discuter et dans laquelle la possibilité d’une augmentation barémique doit rester ouverte.
Etant donné que les prochaines négociations ne seront normalement prévues qu’en date du 24 février et que cette période est trop longue pour les syndicats, l’autorité a fait la promesse de transmettre aux organisations une liste de ponts discutables pour le 10 février et de formuler d’éventuelles contre-propositions. Une discussion à ce sujet aura lieu le 10 février. Les négociations effectives continueront le 24 février.
Nous vous tenons de toute façon au courant de la suite des discussions.
Président National
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