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Chèque de consommation : le SLFP Police prend l’initiative en écrivant à la ministre de l’Intérieur avec une proposition concrète

Début juin, le gouvernement fédéral a décidé de mettre en place un chèque de consommation. Alors qu’il n’était pas opposé à l’octroi aux membres du personnel de la police intégrée au début, il a ensuite été décidé de ne pas l’accorder en rejoignant ainsi la vision de la Fonction publique.

Vous aurez sans doute déjà entendu dire que des mesures supplémentaires de soutien à la police sont prévues dans d’autres pays voisins. Par exemple, la décision a été récemment prise aux Pays-Bas d’accorder à tous les fonctionnaires de police une prime de 300 € net. Le ministre de la Sécurité l’explique ainsi : « En gage de la reconnaissance de la solidarité et de l’engagement dont ils ont fait preuve ces derniers temps … ».

Selon leur ministre, « La charge de travail et le sous-effectif de la police sont une préoccupation majeure, et les policiers livrent une « performance surhumaine » en cette période corona. ».

C’est une situation reconnaissable, n’est-ce pas ?

D’une part, il nous semble très logique que le gouvernement, qui est lui-même bien sûr employeur – qui introduit cette mesure d’aide justifiée et appelle et motive les employeurs à l’octroyer à ses salariés – en ouvre aussi le bénéfice à ses propres travailleurs. Il serait plutôt illogique et incohérent de faire le contraire.

D’autre part, « l’allocation valorisante », comme on l’appelle aux Pays-Bas, nous semble également être une expression justifiée envers la police.

C’est pourquoi le SLFP Police a de nouveau pris l’initiative d’écrire au ministre de l’Intérieur avec une proposition concrète que nous allons inscrire comme point de l’ordre du jour du Comité de négociation. Nous allons donc demander :

  • D’attribuer effectivement ce chèque de consommation en tant qu’employeur, en suivant la logique que ce gouvernement a lui-même développée, à l’ensemble du personnel de la Police Intégrée ;
  • De financer ce chèque avec les budgets sous-utilisés, suivant en cela l’exemple néerlandais.
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Indemnité de déplacement : l’autorité ne tient pas sa promesse, encore une fois. Les organisations syndicales refusent de siéger aux réunions du Comité Supérieur de Concertation !

Lors de la dernière réunion du Comité Supérieur de Concertation, nous avons encore une fois demandé à l’autorité l’état des lieux en ce qui concerne l’indemnité de déplacement dans le cadre du Covid-19.

Cette compensation a été promise à la Fonction publique. Après cela, il a également fallu beaucoup d’efforts pour qu’il soit attribué à la police intégrée.

Notre surprise a donc été grande (alors que tout le monde était convaincu – y compris le SSGPI – que tout était prêt pour procéder au paiement) lorsqu’on nous a informés qu’un avis négatif avait été émis par l’Inspection des Finances. Après ce énième coup porté au personnel, les quatre syndicats ont décidé de quitter la table du Comité Supérieur concertation.

L’autorité nous a promis de soumettre un nouveau dossier et de tout faire pour que les accords conclus soient respectés. Par ailleurs, nous tenons également à vous rappeler que, tandis que le ministre de l’Intérieur de l’époque n’y était pas opposé, le Kern de l’époque a décidé de ne pas attribuer le « chèque de consommation » à la Fonction publique. Cette décision a ensuite été transmise à la police intégrée.

Mais quelle est la logique à de telles décisions contradictoires ? Le gouvernement, qui est l’inventeur et le promoteur de ce « chèque de consommation », ne veut pas le décerner – en tant qu’employeur – à son propre personnel. En parlant d’appréciation …

Nous allons à nouveau faire pression pour ce dossier auprès de la ministre de l’Intérieur, qui peut parfaitement prendre cette décision pour la police intégrée et, le cas échéant, financer avec des budgets sous-utilisés.

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Lancement de notre campagne « Violences contre les policiers »

Le SLFP Police – seul auteur dès l’automne 2010 d’un « Protocole contre la violence dont les policiers sont les victimes » qui a marqué les esprits dans le secteur policier – se préoccupe très activement, par diverses initiatives dont quelques-unes n’ont laissé personne indifférent, de ce phénomène pourtant objet d’un déni, insupportable alors qu’il est coûteux en souffrance ; incompréhensible parce qu’il est coûteux en finances publiques.

Par nos propres recherches à partir de 2010 – jusque 2013, le domaine n’avait été l’objet d’aucune étude sociologique – nous avons très vite acquis qu’il « fallait faire quelque-chose ». Nous avons donc convaincu nos partenaires de participer à une stratégie portée par un préavis de grève et une manifestation. Cette stratégie força les ministres de l’Intérieur (Milquet) et de la Justice (Turtelboom) à prendre des initiatives. Mme Milquet mit en place quatre groupes de travail paritaires dont le deuxième reçut la mission d’étudier le phénomène. Mme Turtelboom mit en place un seul groupe de travail dont la composition paritaire rebuta les magistrats, ce qui fit qu’il n’y eut qu’une seule réunion (et cela démontrait au passage une partie du problème de l’époque, les choses se sont améliorées entretemps).

Depuis lors, les ministres de tutelle successifs ont très/trop lentement mis en œuvre les recommandations des différents groupes de travail.

Avec les chiffres récents émanant de notre sondage, joints aux chiffres émanant de la banque de données officielles pour le recueil de ces faits, nous avons décidé de lancer une campagne de sensibilisation à grande échelle.

Cette campagne est soutenue par des personnalités Néerlandophones et Francophones, actives dans la culture et le sport. 

Et nous donnons aussi volontiers la parole à des victimes qui nous ont relaté leur expérience – en termes de trauma, d’assistance, de soins, … – à la suite de faits de violence.

Cette campagne a pour but de sensibiliser aussi bien les citoyens que les politiques, mais aussi les collègues. Nous souhaitons évidemment aussi convaincre les autorités politiques qu’il est tant de reconnaître le phénomène et de prendre les mesures qui s’imposent pour faire que cette violence par tiers diminue et que leurs auteurs soient sanctionnés effectivement.

Nous avons donc monté ces trois dimensions (chiffres, témoignages de soutien, témoignages de victimes) sous forme de capsules vidéo qui vont être diffusées durant plusieurs semaines sur les médias sociaux Facebook®, Twitter®, Instagram®.

Nous remettrons notre cahier de revendications au ministre de l’intérieur et au ministre de la justice au cours de notre campagne.

Nous avons la conviction que le soutien affiché par des personnalités reconnues de la société ; ainsi que les témoignages des policier(ière)s-victimes ; et le partage massif de ces témoignages, vont toucher de nombreuses personnes à la raison et au cœur.

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Les frais de déplacement dans le cadre de la période Covid 19

À l’occasion de la réunion du Comité Supérieur de Concertation du 2 septembre 2020, la Présidente nous a informés que les frais de déplacement domicile-LHT dans le cadre de la période Covid 19 seront bien indemnisés pour les membres du personnel des polices locale et fédérale. Les budgets nécessaires seront bien réservés.

À la question de savoir ce qu’il en est du chèque consommation annoncé dans le même cadre, nous n’avons pas encore eu de réponse concrète.