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Des policiers volontaires. Qui a une idée encore plus ridicule ?

politie

Zaventem, 11 octobre 2012 – COMMUNIQUE DE PRESSE

Des policiers volontaires, comme il y a des pompiers volontaires.
Qui a une idée encore plus ridicule ?

Le SLFP-Police a lu avec consternation la dernière dépêche Belga portant la proposition du chef de corps de Hasselt.

Nous avons déjà connu les auxiliaires transformés en agents de police, décision politique beaucoup trop rapide pour avoir été réfléchie plus d’une minute, puisque nous constatons maintenant qu’on a développé le concept de gardiens de la paix … dont on dit maintenant qu’on en ferait bien des agents de police … Et sur ces strates, on ajouterait encore une nouvelle invention scabreuse : les policiers volontaires !

Le SLFP-Police dit résolument non à cette nouvelle proposition qui ne sert qu’à vendre son promoteur.

Les solutions au  » manque  » d’argent dans le secteur policier existent et le SLFP-Police les développe dans le Memorandum : une simple et saine gestion qui interdit, par exemple, que 25 millions € soient  » oubliés  » et disparaissent alors du budget policier.

Les solutions aux conséquences de la pyramide des âges dans le secteur policier existent et le SLFP-Police les développe dans le Memorandum, une nouvelle fois : par exemple, une gestion différente et privatisée de la récolte des amendes de roulage permettrait le dégagement de presque 600 FTE/an.

Plutôt que de se laisser enfumer par des beaux parleurs, dont nous ne sommes pas certains du tout de l’efficacité managériale, il faudrait que les (différents représentants des) autorités se repenchent sérieusement sur le Memorandum du SLFP-Police. Dans ce document, les hommes de terrain parlent de solutions simples, sages et efficaces.

Pour conclure, nous demandons à ces beaux penseurs en chambre comment ils envisagent une situation AMOK avec des policiers volontaires …

Vincent GILLES – Président National   +32475-304864
Vincent HOUSSIN – Vice-président National   +32485-184952

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Un « Roi » de l’évasion s’échappe – Le SLFP Police ne permettra pas la mise à l’index des seuls exécutants !

justitiepaleis

06 octobre 2012 – Communiqué de presse

Un « Roi » de l’évasion s’échappe :

Le SLFP Police ne permettra pas la mise à l’index des seuls exécutants !

C’est avec consternation que nous avons appris qu’une personne arrêtée s’est échappée vendredi d’un fourgon de police à la hauteur de la prison de Saint-Gilles. C’est tout aussi étonnés que nous constatons que – insuffisamment informés – les collègues devaient exécuter la mission avec des moyens limités alors que l’autorité ne savait que trop bien le taux de dangerosité de la personne à transférer.

Le Parquet a confirmé par communiqué de presse à l’agence Belga que le suspect était bien menotté dans le dos et que ces menottes étaient attachées à une ceinture de sécurité ceinte autour du corps.

Cependant, il est tout à fait exceptionnel, et en fait anormal et irresponsable, d’avoir laissé effectuer ce transfert par des collègues du corps d’intervention (CIK de la police fédérale).

Le transfert de personnes arrêtées est normalement exécuté soit par les membres du corps de sécurité de la Justice, qui sont équipés de véhicules spécialement adaptés ; ou …, s’il apparaît qu’il y a un risque pour la sécurité, par des membres des Unités de Transferts Spécialisées (Police fédérale, DGA/Gotts) spécialement formés pour ces missions et disposant de moyens adéquats.

C’est là que le bât blesse : dans cette unité …, et ce pour des raisons budgétaires et de manque de capacité, on doit refuser d’exécuter certaines demandes de ce genre de missions.

Il est à remarquer que soudainement, tout le monde sait que l’évadé est considéré comme un criminel dangereux et porte même le titre de « Roi de l’évasion ». Maintenant, il semble même que cette personne se soit déjà échappée en France de la même manière et ce, en déjouant l’attention de quatre gardiens.

Le fait que ce transport a été mené par seulement deux policiers du corps d’intervention (Police fédérale, CIK), avec un véhicule standard, qui de plus devait être conduit par l’un des deux collègues, est totalement irresponsable !

En tout cas, il semble que les autorités concernées n’ont pas procédé à la plus élémentaire analyse de risques, ou du moins, l’ont réduite au strict minimum !

Ces analyses de risque du transfert des personnes arrêtées/détenues se font tant au niveau de la Justice qu’au niveau de la police fédérale. Le fait que la personne concernée doit être transportée dans un véhicule ordinaire nous apprend qu’elle a obtenu le plus bas niveau de dangerosité !

Cependant, au vu du profil du suspect, il aurait dû en fait être placé dans le plus haut niveau !

Ce n’est pas non plus la première fois que le SLFP-Police signale aux instances officielles de graves dangers liés à la sécurité. Souvent, ces rapports ne sont pas pris au sérieux : ils sont minimalisés et ils sont même parfois simplement balayés sous le tapis !

Les autorités concernées devraient pourtant être conscientes que si un policier est blessé dans de telles circonstances, elles emporteraient absolument une responsabilité partagée pour les blessures du fait de leur négligence.

Le SLFP-Police signalera à l’autorité sans hésiter tous risques liés à la sécurité tant que celle-ci ne change pas son cap. Nous ne tolèrerons surtout pas que les risques liés à la sécurité soient balayés sous le tapis et que ce soit les exécutants qui soient pointés du doigt lorsque les choses tournent mal !

Vincent Gilles – Président National +32475304864

Vincent Houssin – Nationaal Ondervoorzitter +32485184952

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Suites du Comité de Négociation du 26/09/2012- Préavis de grève Calog

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Deux points « Calog » importants étaient à l’ordre du jour du Comité de négociation de ce 26/09/2012 :

1. Calendrier des examens de promotion sociale

2. Calcul de la pension Calog

Le premier point faisait suite au préavis de grève déposé le 26/06/2012 et négocié au Comité de négociation le 05/07/2012. Cette négociation avait amené à une suspension du préavis de grève en contrepartie de la promesse de la reprise des épreuves suspendues et de réponses à nos questions sur l’organisation des futurs concours.

Voici donc les réponses obtenues ce 26/09 :

Calendrier des examens de promotion sociale :

Le report de la suite de l’organisation des examens suite à l’engagement de plusieurs INP à Bruxelles a été annulé et les épreuves ont pu reprendre dès début août.

Les épreuves Niveau C sont terminées.

Une série de candidats pour le niveau B et A ont déjà passé les épreuves de personnalité.

Voici le calendrier de la suite et fin des épreuves qui doivent être terminées pour fin novembre 2012 :

Niveau B :

Néerlandphones : 21/8 ; 22/10 ; 25/10 + 4 dates en novembre

Francophones : 20/8 ; 23/8 ; 22/10 ; 25/10 + fin des épreuves pour fin novembre

Niveau A :

Néerlandophones : 24/9 ; 26/9 ; 27/9  + 2 dates en octobre

Francophones : 27/9 ; 18/10 ; 24/10 ; 27/10

Nous avions également interpellé l’autorité au sujet de l’organisation future des examens. Nous avons obtenu qu’une réponse va nous être communiquée rapidement (et en tout cas avant fin d’année) pour fixer les quotas et le calendrier des futurs examens.

Calcul de la pension Calog :

Ce point concernait l’insertion de la prime de compétence dans le calcul de la pension pour les ayants droit Calogs.

Le protocole obtenu lors des accords de Diegem en 2006 sous la pression du SLFP-Police n’était toujours pas traduit dans une base légale.

Lors de la négociation de ce jour, l’autorité nous a annoncé que ce serait chose faite dans un texte de Loi à venir.

L’effet rétroactif pour les personnes déjà parties à la pension serait garanti.

Le SLFP-Police sera attentif au développement de ces promesses.

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Violence contre les policiers – commentaires à propos de la 2ème réunion du Comité de pilotage

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Zaventem, 26 septembre 2012 – Communiqué de presse

Violence contre les policiers, commentaires à propos de la 2ème réunion du Comité de pilotage

Le 6 septembre, Madame Milquet organisait une première réunion au Cabinet du ministère, réunissant différents acteurs dont elle estimait qu’ils avaient une plus-value à apporter dans le combat contre la violence dont les policiers sont victimes. Cette « plénière » a été dénommée comité de pilotage.
Depuis lors, quatre groupes de travail ont été mis en place qui se sont réunis de nombreuses fois (« sensibilisation, prévention, formation » ; « analyse du phénomène » ; « assistance globale » et « Justice et sanctions »).
Aujourd’hui, le comité de pilotage s’est réuni pour la deuxième fois. Les deux ministres (Intérieur et Justice) étaient bien présentes et ont fait part d’un certain nombre d’engagements qui se dégagent des premiers travaux.
Tout d’abord, le SLFP-Police est heureux qu’une méthode simple et efficace pour le fonctionnement harmonieux des groupes de travail et du comité de pilotage a été arrêtée de commun accord. Les premiers ont mission de développer un maximum d’idées tandis que le second posera les arbitrages (comme une pré-négociation avec protocole intermédiaire).

Treize engagements ont d’ors et déjà été pris par les deux ministres, tels que :

1. Organisation d’une formation à l’adresse des membres du cadre (GRH p.e.) portant la bonne pratique en matière d’assistance réelle ;

2. Mise en place d’un site Web avec toutes les informations nécessaires à l’adresse tant des membres du cadre que des membres du personnel ;

3. Publication d’une circulaire ministérielle portant la gestion des plaintes non-fondées à l’égard de policiers et du préjudice moral des policiers-victimes ;

4. Publication d’un arrêté statutaire portant un dispositif de réaffectation du policier victime d’un grave traumatisme, ainsi qu’un dispositif de financement direct des frais médicaux ;

5. Augmentation des forces du Stressteam (pour l’accueil et le soutien aux policiers- victimes tant de la locale que de la fédérale) ;

6. Réalisation par la police fédérale d’un questionnement à l’adresse des policiers-victimes visant à mettre au point une cartographie de la violence ;

7. Mise en place d’un enregistrement centralisé des actes de violence ;

8. Développement d’une campagne de sensibilisation vers la société ;

9. Adaptation de la GPI 48 (la circulaire qui régit la maîtrise de la violence en termes techniques et tactiques d’intervention) ;

10. Modification des processus et méthodes d’alimentation de la BNG pour permettre la production de procès verbaux avec les éléments nécessaires à la bonne poursuite par le magistrat ;

11. Développement de protocoles « violence » entre magistrats (Parquet) et responsables policiers locaux ;

12. Mise en oeuvre généralisée d’un Tribunal d’urgence (snelrechtkamer) qui aura entre autre compétence pour les faits de violence à l’encontre de policiers ;

13. Enfin, développement d’une politique en terme de sanction adéquate s’appuyant sur divers moyens (sanctions bien réelles et réellement exécutées) ou alternatives.

Cette réunion est plus qu’un bon début, même s’il reste encore du chemin avant de pouvoir dire que ce problème épineux est circonvenu.

Ainsi et d’une part, après la production des idées par les groupes de travail, après les arbitrages posés par le comité de pilotage et les engagements consécutifs des deux ministres, le SLFP-Police sera très attentif à la traduction correcte de ces engagements en textes (note interne, circulaire ministérielle/PG, arrêté d’exécution, …) par l’administration qui se trouve derrière l’autorité politique.

D’autre part, si tous les acteurs présents sont constructifs, le SLFP-Police n’est pas certain que la Commission permanente de la police locale bénéficie bien d’un mandat clair de la part des chefs de corps de la police locale. Nous avons demandé la vérification de la chose car à la fin de cette dynamique très fructueuse, il serait bien malheureux que tout soit fichu par terre faute du nécessaire ralliement des chefs de corps. Il en va de même des magistrats dont nous craignons qu’ils n’ont pas encore bien pris la mesure de ce qui se développe.

Enfin, nous avons rappelé notre souhait de voir le dispositif dit « article 52 » (l’assistance judiciaire due aux membres du personnel du secteur) recentré clairement et sans plus aucune interprétation possible. Nous avons rappelé que les plafonds INAMI posent problème bien trop souvent dans le cas des remboursements de frais médicaux liés à un accident du travail (entre autre lié à des violences de tiers). Et nous avons finalement rappelé l’engagement politique de voir tous les policiers équipés d’un gilet pare-balles dans le cadre de leur équipement de fonction (soit sans que cela leur coûte).

Vincent Gilles – Président National +32475304864

Vincent Houssin – Nationaal Ondervoorzitter +32485184952