Après de longues négociations aboutissant à une proposition finale de la ministre de l’Intérieur sur le volet des négociations sectorielles 2021, nous avons organisé un sondage auprès des adhérents. Les résultats de cette enquête sont connus.
Une très large majorité de nos membres a voté en faveur de la proposition.
Le résultat de cette décision, notre décision lors du comité de négociation d’aujourd’hui : un accord intermédiaire et conditionnel.
Concrètement, cela signifie, entre autres :
- La majorité des policiers depuis des années dans leur échelle barémique actuelle la plus élevée perçoivent désormais un avantage net de 130 euros par mois ;
- Un aspirant inspecteur débute sa carrière dans la police avec 140 euros nets par mois de plus qu’actuellement ;
- Tous les barèmes du personnel opérationnel (hors échelles transitoires) augmentent de 60 à 70 euros nets par mois. Cette augmentation affecte également le calcul du pécule de vacances, de la prime de fin d’année, des heures de week-end et supplémentaires, des heures de nuit, et enfin le montant de la pension ;
- Les échelles des CALOG B, C et D sont élevés au niveau de la Fonction publique ;
- Les Contractuels pourront également bénéficier d’une carrière barémique jusqu’au troisième barème de leur groupe d’échelles (par analogie avec la Fonction publique) ;
- La mise en place de chèques repas pour tous les membres du personnel de la police intégrée d’une valeur de +/- 120 euros/mois à partir de novembre 2022 (paiement janvier 2023). Cela a finalement été négocié lors du comité de négociation du 26/01/2022. La circulaire à ce sujet sera publiée prochainement ;
- Il y aura une deuxième phase de ces négociations salariales. L’autorité confirme qu’elle le négociera à partir de janvier 2024 (avec une fin avant avril 2024).
- Les textes concernant la GPI 85 concernant la Non Activité Préalable à la Pension à la Police, mis sur pied après l’arrêt de la Cour Constitutionnelle restent un droit individuel.
Des négociations qualitatives vont également démarrer prochainement et l’intention est bien d’améliorer le statut, ce qui améliorera également l’attractivité du métier.
Est-ce cependant suffisant ? Non, mais c’est une première étape pour revaloriser les barèmes policiers au sein de la police intégrée. Nous comptons donc sur la deuxième phase en 2024 pour pouvoir franchir la prochaine étape vers une meilleure rémunération.
Compte tenu des résultats de l’enquête auprès des membres, et de nos remarques et conditions (voyez l’annexe au présent), le SLFP Police et le SNPS marquent un accord intermédiaire conditionnel sur le contenu des fiches proposées.
En ces temps où la vie devient de plus en plus chère pour tout le monde, entre autres à cause de la hausse des prix de l’énergie, cette augmentation barémique sera plus que bienvenue.
Une chose est certaine, à la fin du mois, les braillards qui disent sur les réseaux sociaux qu’ils préfèrent ne rien recevoir plutôt que de s’abaisser à prendre ce qui est sur la table en ce moment, ne paieront pas vos factures.