Armement des agents de police – Position du SLFP-Police

Communiqué de presse – 24 août 2010
Armement des agents de police – Position du SLFP-Police
Le SLFP-Police a lu avec un certain étonnement la réaction de la Commission Permanente de la Police Locale (CPPL) au sujet de l’armement potentiel des agents de police. Pour comprendre la situation actuelle, et la position du SLFP-Police, il faut revenir à l’origine de la création du concept d’agent de police.

En effet, lors des discussions qui ont présidé au passage du concept d’auxiliaire de police vers celui d’agent de police, le SLFP-Police a toujours dit très clairement : pas question d’en faire des policiers à moindre coût. Ainsi, nous avions à l’époque obtenu que les missions imparties à ces membres du personnel étaient bien spécifique et induisaient clairement que ces personnes ne devaient pas être armées.

Entretemps, lors du choix de la tenue de cette catégorie, alors que le SLFP-Police prônait une claire différenciation entre les « armés » et les « non-armés », l’autorité a posé un choix qui représente un réel danger pour les agents de police : unicité de la tenue. Et donc, rien (ou presque rien) ne différencie aux yeux de la population – et des truands – un agent de police d’un fonctionnaire de police. Pour le truand, c’est un danger potentiel pour lequel il faut prendre les mesures qui s’imposent.

Entretemps, certains chefs de corps ont commencé à admettre l’implémentation de services par lesquels il y a mélange des genres. Il n’est pas rare de voir un fonctionnaire de police accompagné d’un agent de police. Pour le truand, c’est un danger potentiel pour lequel il faut prendre les mesures qui s’imposent.

Cette dangerosité grandissante pour les agents de police a poussé le SLFP-Police à exiger leur armement.

Mais la philosophie du SLFP-Police reste la même : pas question d’en faire des policiers à moindre coût. Et leurs missions doivent demeurer spécifiques.

A la table de négociation, la ministre de l’Intérieur s’était entendue sur le danger potentiel que nous dénoncions et a voulu le mesurer le plus précisément possible. Elle a donc chargé la Commission Permanente de la Police Locale de cette mesure. Et nous constatons que la CPPL sort maintenant dans la presse non pas avec des résultats, mais avec une position établie !

D’autre part, cette position établie ne s’appuie que sur des contingences d’ordre budgétaire. Il semble que les chefs de corps qui composent la CPPL ne s’inquiètent guère de la sécurité des agents de police.

Pour le SLFP-Police, ce n’est pas à la CPPL de décider, mais à l’organe officiel qu’est le Comité de Négociation des Services de Police et à la ministre de tutelle. Nous allons entamer les actions nécessaires pour corriger ce qui nous apparaît comme une erreur … calculée.

Vincent Gilles
Président national
+32475304864

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