PORT DE LA BURKA ET CONTRÔLES D’IDENTITE
Le SLFP police désire s’associer aux nombreuses réactions d’indignation qu’il reçoit par rapport aux lignes directrices de la police en matière de contrôle des personnes qui portent la burka.
A aucun moment ne nous pouvons marquer notre accord avec de telles directives.
A tout moment, chaque fonctionnaire de police (homme ou femme) doit être en mesure, en tenant compte des prescriptions légales, d’établir l’identité de toute personne présente sur le territoire belge .
Le port de la burka ne doit pas y porter préjudice. Il ne s’agit pas ici de l’exécution d’une « fouille » pour laquelle d’autres règles prévalent mais bien de constater que l’identité de la personne contrôlée correspond bien avec la pièce d’identité ou le passeport.
Nulle part dans la Loi n’existe une mesure restrictive pour les agents de police masculins pour procéder à la simple identification d’une femme. En outre, l’on n’a pas toujours une collègue féminine à disposition et donc, dans la pratique, une telle disposition pourrait être inapplicable.
De plus, cette directive est une menace directe pour les fonctionnaires de police comme pour le reste de la société. En effet, des personnes ayant des intentions moins nobles, quelles soient indigènes ou allochtones, chrétiennes ou musulmanes, utiliseraient de telles restrictions rapidement envers les fonctionnaires de police masculins afin de mettre en pratique leurs intentions peu louables depuis que les chances d’être contrôlé soient drastiquement limitées par cette directive.
Le SLFP-Police ne peut également marquer son accord avec un réexamen de la mesure qui se traduirait par un assouplissement.
Cette disposition ne peut en aucun cas et sous aucune forme être reprise dans une ligne directrice policière.
Jan SCHONKEREN
Président National
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