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Nominations de commissaires judiciaires illégales à la police fédérale … contre-vérité !

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Zaventem, 23 septembre 2014

Le SLFP Police est effaré de lire la DH et son article « Des centaines de nominations illégales à la police ».

LA première chose à corriger absolument est que le SLFP Police n’a JAMAIS été approché par l’auteur de cet article. Le SLFP Police n’a donc JAMAIS considéré ces nominations comme illégales.

Rappelons le contexte : lors de la réforme des Polices, en 2001, le pilier judiciaire fédéral a été constitué des anciens gendarmes enquêteurs en BSR (et ACO) et des anciens policiers judiciaires. Pour veiller à l’équilibre (essentiellement dans le cadre officier) entre les deux nativités, un dispositif de commissionnement a été mis au point dans un premier temps, puis après cinq ans on parlait de nominations dans un second temps. C’est ce dispositif qui a été critiqué par l’Arrêt 140/2011 … pour autant qu’une personne lésée se donne à connaître, et il n’y en avait plus.

Cette porte demeurée « ouverte » ne génère pas pour autant des « Des centaines de nominations illégales à la police ». C’est une contre-vérité absolue car il n’entrait pas dans le raisonnement de la Cour Constitutionnelle d’invalider ces nominations, mais simplement de veiller à ce que personne ne soit oublié.

On est donc en droit de se poser la question de savoir à qui profite une nouvelle fois cette agitation provoquée au sein des polices judiciaires fédérales, où ce problème d’équilibre est très sensible.

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national

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PRÉMATURÉ … VERSUS COMATEUX Fini de recruter : 300 recrues en moins auprès de la police !

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Zaventem, 16 septembre 2014

“Prématuré” ; telle était la réaction d’un certain nombre de politiciens lorsque les manifestations de différentes organisations syndicales ont été annoncées. Ce qui est assez marquant, c’est le silence judicieux au sujet de la manifestation ‘Police’. Et c’est compréhensible : les politiciens sont eux-mêmes responsables du malaise auprès des services de police.

Prématuré est le terme exact pour un service de police en souffrance et sans ressources.

“Comateux” convient encore mieux à un service de police obligé de fonctionner en dessous de la capacité minimale, ne pouvant plus garantir la sécurité à laquelle chaque citoyen à droit, dont les différents services sur le terrain pour la police locale, mais également la police de la route, les unités spéciales, la police judiciaire, ainsi que les services anti-terrorisme supplient pour plus de moyens et plus de capacité.

Et cette semaine, il devient de plus en plus clair que cette exploitation des services de police n’est pas encore terminée. Ainsi, nous avons appris qu’un arrêt général du recrutement était d’application. Concrètement, cela signifie que près de 300 recrues en moins seront engagées. En d’autres termes, cela signifie aussi que les politiciens ne tiennent pas parole, et qu’ils ne vont pas embaucher les 1450 recrues promises.

Les 1450, qui nous avaient été promises, nous auraient permis “d’arrêter l’hémorragie” (telles étaient les paroles du Ministre de l’Intérieur), mais n’allaient en aucun cas renflouer les manquements (qui s’élèvent entre temps à près de 3000 hommes). Maintenant qu’on engage 300 membres du personnel en moins, le déficit ne fera que croître. Une fois de plus, les collègues sur le terrain ainsi que le citoyen vont devoir en compatir.

Il est clair que les services de police se voient systématiquement poussés vers un scénario ‘catastrophe’. Allons-nous de nouveau vraiment attendre qu’une catastrophe ait lieu, qu’un service d’ordre perde tout à fait le contrôle, ou encore qu’un dossier judiciaire soit remis en cause… avant d’investir à nouveau dans les services de police ?

Le malaise commence doucement à se ressentir dans la motivation des collègues sur le terrain. Les mesures de réparation pour la loi ‘pension’ sont retardées, les allocations de weekend sont même remises en question, et cet arrêt de recrutement engendre, tant chez les opérationnels qu’auprès du personnel Calog, un déficit sans précédent. Ce qui nous frappe, c’est qu’il s’agit à chaque fois de mesures ayant pour conséquence que les collègues sur le terrain sont de plus en plus mis sous pression.

Jeudi prochain, nous nous ferons entendre dans les rues de Bruxelles. Nous ferons en sorte que les citoyens n’en compatissent pas. Un service minimum sera bien sûr assuré partout.

Dans le cas où nous ne recevrions aucun écho de la part des politiciens responsables, nous entreprendrons sans aucun doute des actions qui seront manifestement ressenties.

Vincent Gilles Vincent Houssin

Président national Vice-président national