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Majoration du montant par kilomètre parcouru de l’indemnité pour l’utilisation de la bicyclette

Conformément à l’article XI.IV.1er, 2°, PJPol, les membres du personnel des services de police bénéficient d’une indemnité pour l’utilisation de la bicyclette sur le chemin du travail, aux taux et conditions fixés pour leur octroi aux membres du personnel des ministères fédéraux.

Jusqu’à présent, les membres du personnel qui utilisent leur bicyclette pour effectuer un déplacement de leur résidence à leur lieu de travail et vice-versa, lorsqu’ils parcourent au moins un kilomètre pour le trajet dans un sens, avaient droit à une indemnité de 15 cents par kilomètre parcouru.

Le 22 juin2010, l’arrêté royal du 13 juin 2010 accordant une indemnité pour l’utilisation de la bicyclette aux membres du personnel de la fonction publique fédérale administrative a été publié au Moniteur belge. Cet arrêté royal porte le montant de cette indemnité à 20 cents par kilomètre parcouru à partir du 1er janvier 2010. Le SSGPI procèdera d’office, dès que possible, aux régularisations ad hoc.
(source FedPol)

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Un nouveau collègue gravement victime de violences !

Communiqué de presse – Zaventem, 24 juin 2010
Un nouveau collègue gravement victime de violences !
Le SLFP-Police apprend qu’un conducteur interpellé suite à une infraction grave de roulage a blessé gravement le collègue occupé à le contrôler.

Les faits se déroulent à Liège aujourd’hui même.

Le chauffeur, n’écoutant rien des remarques du collègue qui se trouvait à côté du véhicule, a profité du passage au vert des feux de circulation pour redémarrer, traînant le policier sur plusieurs mètres. C’est une nouvelle fois un cas de violences caractérisées et volontaires à l’égard d’un policier.

Le conducteur violent est kinésithérapeute de profession et a argumenté d’un possible retard auprès de sa clientèle pour justifier le démarrage en trombe et ses conséquences. Il n’est pas de notre propos de stigmatiser ce métier parfaitement honorable, mais plutôt de souligner ce que l’on pourrait croire être une incongruité alors qu’il s’agit en fait du triste regard et du peu de respect que notre société et les citoyens portent maintenant sur la profession de policier. Il ne s’agit pas d’un truand habitué à ce genre de comportement et pour qui les normes ne sont rien … il s’agit probablement d’un bon père de famille, d’un honnête citoyen. C’est très certainement ce que la défense dira. Et si tel est effectivement le cas, ce n’en est que plus grave !

Encore une fois, nous n’entendons qu’un silence assourdissant de la part du pouvoir politique et de l’autorité administrative. La presse s’en fera-t-elle l’écho ? Nous l’espérons sans trop y croire.

Il faut réagir et montrer qu’attaquer un flic, c’est attaquer la société ! Pour notre part, nous ne saurions rester les bras croisés sans mot dire.

Nous invitons ardemment la zone de police à mettre tous ses moyens en œuvre pour assister le collègue.

Nous invitons ardemment la zone de police à déposer plainte pour le préjudice encouru (ce que lui coûte l’incapacité encourue par le collègue).

Nous invitons ardemment le pouvoir judiciaire à réclamer la plus forte sanction à l’égard de l’agresseur.

Nous invitons la presse à sortir de sa position de stricte observatrice des mouvements de société pour ouvrir un débat sur cette cause qui est juste.

Nous invitons enfin le législateur à rédiger au plus vite un texte réellement protecteur pour cette profession de plus en plus en danger de mort : policier.

Vincent Gilles
Président national

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Problématique prisons (suite préavis de grève SLFP)

Le représentant du Ministre de la Justice Mr Verhaegen explique le protocole d’accord dans le secteur justice/prisons. Un scenario sera établi afin de déterminer les taches de la police et les autres partenaires (protection civile et croix rouge) lors des grèves du personnel pénitencier. Les grèves sauvages n’auront plus lieu, l’accord conclu avec le secteur Justice/prisons prévoit un terme de 10 jours avant que le personnel pénitencier puisse entamer une action. Le préavis de grève du SLFP Police est suspendu jusque fin septembre (nouvelle réunion).

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Encore un collègue gravement blessé par un chauffard refusant le contrôle !

Encore un collègue gravement blessé par un chauffard refusant le contrôle !
Le SLFP-Police souhaite réagir à l’annonce d’une nouvelle agression d’une policière qui ne faisait que son travail (à Pecq).

Il y a eu quelques échos. Mais trop peu au goût des policiers, et cela doit être dit.

Dimanche tôt le matin, un chauffard, refusant d’obtempérer, a foncé vers une policière et l’a percutée avant de prendre la fuite. Il s’agit d’une tentative d’homicide ni plus ni moins. Le chauffard a usé de son véhicule comme d’une arme.

La vie de la victime n’est plus en danger, et c’est heureux. Cependant, notre collègue va devoir vivre des années avec la douleur physique et le trauma psychologique. Peut-être va-t-elle devoir supporter un handicap. Sa famille, ses amis et ses collègues viennent de passer 24 heures dans l’angoisse la plus profonde.

Il ne s’agit pas d’une affaire banale.
A ce stade, le SLFP-Police déplore deux choses : le peu d’écho pour un évènement aussi grave ; la récurrence de plus en plus marquée, en terre frontalière, de ce genre de comportements assassins.

Le peu d’écho dans la presse, mais surtout l’absence totale de condamnation des faits par les autorités politiques et judiciaires, est très mal ressenti par une corporation qui n’est pas payée pour se faire tuer ou se faire détruire. Il y a pourtant des choses à faire et à dire à la suite d’un fait d’une telle gravité : l’activation la plus forte des prises de contact inter-frontalier visant à trouver l’auteur au plus vite … Mais nous n’avons entendu qu’un silence politique assourdissant. Un tel silence tient du mépris et les policiers ne s’y trompent pas !

La récurrence de faits de ce genre, le long de nos frontières (surtout franco-belge), est une évidence que les analyses stratégiques des arrondissements frontaliers prouvent. Faut-il attendre qu’un collègue use de son arme – dans un geste de défense bien compréhensible – et tue pour réagir ? Nous ne le croyons pas et nous invitons les autorités politiques et policières à prendre ce problème à bras le corps, par exemple, en n’organisant plus que des contrôles renforcés avec des directives claires en terme de réactions à avoir s’il y a refus d’obtempérer.

Vincent Gilles,
Président National SLFP Police