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Copernic…… Nouvelles du jour

La séance prévue pour aujourd’hui (23/03/2011) a bien eu lieu. Elle avait un but essentiellement technique ( le contrôle que toutes les parties étaient bien présentes et/ou représentées, et par qui) et ne fut pas très longue.

En effet, le Président de la 21ème Chambre de la 1 ère Instance a estimé devoir reporter au mois de septembre pour donner le temps à toutes les parties ( entendez: les zones de police) de se préparer au débat.

Plus de nouvelles suivront sous peu…

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Démission de Mr Koekelberg de sa fonction de Commissaire général.

Nous avons pris connaissance par le biais des médias que Mr Koekelberg a démissioné de sa fonction de Commissaire général.

Le SLFP Police déplore cette démission, Mr Koekelberg avait des grands mérites pour la police et était un « chef » intelligent.

Mais, sa position devenu intenable, il a pris la décision de démissionner de son mandat dans l’intérêt de la police.

Maintenant il est grand temps qu’on s’intéresse à l’essentiel : Le policier qui est chaque jour au service de la population.

Vincent GILLES
Président National

Vincent Houssin
Vice-Président National

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91.992 €, un montant EVIDEMMENT inacceptable pour le policier de la rue !

La presse relate le coût global et détaillé du voyage du Commissaire général de la police fédérale au Qatar.
91.992 €, c’est évidemment un montant inacceptable pour les policiers de la rue !

Les policiers de la rue se voient continuellement imposé des efforts en matière d’économie jusque dans leur fonctionnement normal au service de la population, d’autres se voient l’objet de lourdes récupérations de l’indu alors que c’est l’administration qui s’est trompée, …
Comment pourraient-il comprendre, et encore plus admettre un tel montant dépensé à des fins de représentation ? C’est impossible.
Notre premier constat est donc l’effet désastreux de cette nouvelle au sein des policiers.
Cependant, il faut aussi regarder plus loin et oser se poser quelques questions :
 Ainsi, on ne manque pas de moyens de contrôle vis-à-vis de toute l’institution policière, en ce le Commissaire général compris ;
 Et nous constatons que le pouvoir politique avait donné son accord pour ce voyage que l’on juge maintenant si dispendieux ;
 Nous apprenons à bonne source que l’Inspecteur des Finances avait donné son accord pour le coût envisagé.
Mais ce qui nous semble le plus grave, c’est l’enquête du Comité P.
Car nous n’avions encore jamais entendu de la part de membre de cet organe de contrôle le concept suivant : « Une plainte nous parvient ? Nous la communiquons au policier concerné pour qu’il puisse faire un juste usage de ses droits à la défense. ». Comme nous n’avons jamais eu l’occasion de constater que ce même organe de contrôle boucle une enquête en une semaine, à l’issue de laquelle il dit n’avoir constaté aucune irrégularité commise. On ne pourrait que se féliciter d’une telle célérité … s’il en était de même pour le commun des policiers. Principe d’égalité … Vous vous rappelez ? S’il pouvait toujours en être ainsi !

A titre d’illustration de la vitesse habituelle d’exécution du Comité P, voici quelques mois, nous avons demandé à Madame la ministre de l’Intérieur la détermination claire et définitive des droits et des devoirs des policiers face aux deux organes de contrôle. Il nous a été répondu au Comité de Négociation que cette question serait transmise au Comité P pour exécution … Jusqu’à ce jour, nous n’avons pas encore reçu de réponse. Il semble que cela nécessite plus de temps qu’une descente dans la comptabilité du CG.

Il faut interroger les policiers de terrain qui ont eu à vivre une telle expérience, pour savoir comment ils furent traités par le Comité P, qui généralement travaille beaucoup plus lentement lorsqu’il s’agit d’un policier de la rue (que celui-ci soit suspendu avec une perte de traitement à la clef ne changeant rien). Un tel comportement de la part de membres du personnel qui – sous le prétexte que leur service relève de la compétence du Parlement – ont gagné un véritable « win for life » nous pose problème.

Il nous paraît évident que le code de déontologie ne trouve pas à s’appliquer pareillement que l’on soit petit … ou grand, voire qu’il ne se trouve plus à s’appliquer à partir d’un certain grade. Quelle crédibilité accorder encore à ces théories fumeuses et à leurs prêcheurs ?

Nous sommes convaincus que la responsabilité revient aux décideurs politiques de limiter drastiquement tous ces frais de représentation à leur strict minimum, avec la mise en place d’un contrôle strict sur la probité des frais, mais aussi sur l’opportunité de ceux-ci.

Il est temps qu’on revienne à l’essentiel : le policier de la rue pour un service digne à la population.
Vincent Gilles
Président SLFP Police
Gsm-0475/304864

Vincent Houssin
Vice Président SLFP Police

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La culture « des grains aux poulets » : le SLFP-Police prend l’initiative !

Le SLFP-Police appelle ses membres à dénoncer les situations inacceptables apparentées aux abus de pouvoir et autres « prébendes ».

Nous avions réagi très fortement à la polémique ouverte par certains chefs de corps au sujet de la culture « des grains aux poulets » (graaicultuur en Néerlandais), et par laquelle les policiers de terrain étaient une nouvelle fois accusés injustement d’être des profiteurs, et nous avons saisi cette occasion pour aborder l’efficacité dans la mise en oeuvre des moyens.

Nous avons constaté depuis lors que plusieurs échos dans la presse concernant des membres de directions policières s’apparentent sans conteste possible à cette fameuse culture « de grains aux poulets », et nous constatons qu’à chaque fois, l’efficacité de l’organisation pose question.

Il faut, à notre sens, un fameux changement de mentalité visant au réel coaching des policiers de terrain pour les membres du cadre du corps de police, emportant une réelle et naturelle autorité. Aux Pays-bas, une nouvelle fois, il existe une toute autre mentalité.
Quelle est notre approche du problème ?

Impartialité et intégrité sont incontournablement nécessaires au bon fonctionnement de toute l’institution. Les situations scabreuses et inacceptables, qu’on appelle « des grains pour les poulets » dans la presse et le monde politique, nuisent terriblement à l’image et à la crédibilité de l’appareil policier. Il faut mettre en place des dispositifs proactifs. Il faut ainsi que les travailleurs au sein du secteur disposent d’un moyen d’information vers le Top par lequel toutes situations scabreuses et inacceptables pourraient être dénoncées, dans les conditions évidentes du respect de la réputation et de l’honneur, sans que cela puisse leur être péjoratif.

Quelle définition donner à une situation scabreuse et inacceptable ? Nous considérons que les situations suivantes doivent en faire partie :
– Une violation des bases légales et des règlements ;
– Une mise en danger du bien-être du personnel ;
– Une manière d’agir ou l’abstention d’action, représentant un danger pour le bon fonctionnement du service policier que devrait livrer le corps de police dans lequel le dénonciateur a travaillé ou travaille toujours.

Fonctionnement et organisation de la commission Déontologie

Bien que les organisations syndicales font bien partie de la Commission de déontologie, nous devons constater que cette commission n’a produit depuis sa mise en oeuvre aucune plus-value visible en matière de déontologie au sein de la police intégrée.

La question peut dés lors être posée de savoir si le problème relève de la composition ou de sa lettre de missions .

En principe, la commission de déontologie est un organe de réflexion qui débat de toute question touchant à la déontologie, qu’il s’agisse de questions ponctuelle, de phénomènes dans un contexte plus large .

Entretemps, nous constatons que la police fédérale a mis en place un « point d’avis et expertise en matière d’intégrité ». Ce point de contact devrait être la référence pour les membres du personnel qui ont des questions au sujet de l’application et de l’interprétation du code de déontologie.

La nécessité de l’existence de ce point de contact, ainsi que l’existence des bases légales qui le régissent ne nous apparaissent pas clairement. En plus, dans les missions imparties à ce point de contact, nous constatons des overlappings qui vont parasiter de manière évidente le travail de la commission déontologie.

Nous estimons en conséquence que ce service supplémentaire doit être supprimé, et nous considérons que la commission de déontologie doit disposer d’un véritable secrétariat. Nous trouvons aussi nécessaire que les compétences de la commission doivent être étendues à un système de « clignotants » destiné à combattre la fameuse culture « des grains pour les poulets » (voyez le point suivant) qui ne saurait être annihilée que par un service central et compétent pour toutes les composantes de la police intégrée.

Nous plaidons pour que soit adoptée la philosophie arrêtée par nos collègues Hollandais chez qui la commission de la déontologie a un rôle très important à jouer pouvant aller jusqu’à développer/ordonner des enquêtes.

Et en attente des modifications nécessaires, le SLFP-Police prend l’initiative.

Nous ne pouvons en effet plus demeurer les bras croisés tant l’image des policiers souffre de toutes les exactions dénoncées quasi hebdomadairement dans la presse. Le SLFP-Police met donc en œuvre un point de contact temporaire pour la dénonciation des faits fondés s’apparentant à cette culture nocive qui se développe de plus en plus.

Nous invitons donc nos membres à dénoncer auprès de nous tout fait fondé – avec preuve(s) – s’apparentant à cette culture inacceptable. Nous ferons le nécessaire auprès des services compétents pour relayer la plainte en préservant l’anonymat du plaignant.

² Note au sujet du rôle et des missions de la Commission. www.fedpol.be