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Manifestation Bruxelles : La FGTB doit des excuses aux policiers blessés !

Communiqué de presse – 24 mars 2011

La FGTB doit des excuses aux policiers blessés !

Lors de la manifestation qui a encombré les rues de Bruxelles aujourd’hui, une dizaine de policiers ont été plus ou moins gravement blessés par des jets de pierres émanant de « militants » clairement étiquetés FGTB : le rouge était omniprésent et une militante avec une casquette de la FGTB les appelait visiblement à la casse.

Et les policiers travaillaient, tout simplement ! Ils n’avaient aucune agressivité à l’égard des manifestants qui s’en sont pris sciemment à eux … parce qu’ils barraient la rue de la Loi, leur interdisant ainsi l’accès à une zone neutre dont on sait depuis des décennies qu’on n’y manifeste pas.
Les images vues le soir sur tous les JT’s n’appellent qu’un seul commentaire: nous avons dû constater des actes totalement irresponsables et d’un autre temps. Ils doivent être condamnés.

Des jets de pierre, de pavés, de blocs de béton … pourquoi pas l’usage d’une arme, tant qu’on y est ?
Dans ces débordements, il est clair que l’organisateur est hautement responsable de ne pas avoir pu/voulu retenir ses enragés stupides.

Aussi, le SLFP-Police le dit très clairement : la FGTB doit des excuses aux policiers blessés.

Ne pas en produire, c’est leur manquer de respect, c’est manquer de respect à des travailleurs !

Lettre anonyme reçue au secrétariat du SLFP d’un militant du FGTB qui produit ses excuses.

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Communiqué de presse : Emeutes et casses à Gilly et Lodelinsart

Zaventem, 03 avril 2011

Communiqué de presse

Emeutes et casses à Gilly et Lodelinsart suite au décès d’un toxicomane.

Le décès d’un toxicomane dans les jours qui suivirent son arrestation policière a provoqué … des émeutes à Gilly et Lodelinsart.

Mais où va-t-on ?

Nous avons donc un homme, dans un état second, qui a un comportement dangereux sans aucun doute possible. Il est interpellé et cela se passe difficilement par le simple fait que cet homme se rebelle. Et il meurt quelques jours plus tard. La conclusion s’impose : les policiers ont abusé de violences ! C’est évident … Eh bien non, ce n’est pas évident et effectivement, cet homme souffrait de problèmes cardiaques qui ont entraîné la mort.

Une bande de jeunes (et de quelle jeunesse parlons-nous ?), dont certains encagoulés, profite de ce prétexte totalement faux pour casser … jusqu’à la voiture d’un collègue qui prenait son service.

Des encagoulés sont interpellés … et la remise en liberté est ordonnée.

Mais où va-t-on ?

Nos constatons donc qu’on peut casser la voiture d’un policier sans risquer l’arrestation, Certes, il y aura poursuites … mais y aura-t-il sanction autre qu’un « travail d’utilité publique » ? Y aura-t-il dédommagement ? Nous doutons … Tout cela est un très mauvais signal.

Nous constatons que de plus en plus, des groupes de citoyens mettent en doute de manière systématique l’adéquation de l’action policière. Vendredi, il y avait une manifestation à Anvers « parce que la police d’Anvers devient de plus en plus violente ».

Nous croyons qu’il est temps de rappeler – dans les discours, dans les actes et dans les décisions – que l’action policière est par nature très souvent violente et intrusive. Aussi faut-il rappeler à tous les citoyens qu’en présence de policiers en action, on se soumet à la force publique.

S’il y a abus, cela sera l’objet d’un débat ultérieur à l’action. Se rebeller en paroles ou en actions, c’est participer à l’escalade de la violence.

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Plus de bleu dans les prisons que dans la rue

Zaventem, 26 mars 2011 – Communiqué de presse

“Plus de bleu dans les prisons que dans la rue !”

Le SLFP-Police exige du ministre de la Justice qu’il règle le problème structurel aussi vite que possible au lieu de toujours faire appel à la « roue de secours” qu’est la police.

Nous avons pris connaissance de la réponse formulée par la ministre de l’Intérieur à la Chambre au sujet du nombre de policiers occupés par les grèves des gardiens de prison.

1. Le “remplacement” des gardiens partis en grève

En 2010, nous avons connu 210 jours de grève dans les prisons. C’est beaucoup plus qu’en 2009 qui n’en comptait « que » 78. Plus de 6.000 policiers (45% pour la police fédérale et 55% émanant de la « capacité hypothéquée » des corps de la police locale) ont été injectés en renfort dans les prisons pour remplacer les gardiens partis en grève. C’est plus du double par rapport à 2009.

Un service moyen dure entre 8 et 9 heures (le service sur place et les déplacements).
Procédons à un petit calcul : 6.000 x 9 heures = 54.000 heures ou 35 FTE.

Mais il faut encore ajouter à cela la capacité propre des zones sur le territoire desquelles les prisons se trouvent. Et à ce sujet, il n’y a aucune donnée centralisée, … mais vous pouvez aisément imaginer le coût global.

Si nous pouvons admettre que le maintien de l’ordre dans les prisons est bien une mission de police (puisqu’inscrite sous le concept de « surveillance » dans la loi sur la Fonction de Police), le remplacement à proprement parlé des gardiens partis en grève ne relève pourtant pas de cette logique légale. Il faudrait donc définir avec précision que ce « surveillance » veut dire, et d’un autre côté, le coût financier de ces « remplacements » encourus par les services de la police fédérale ou des zones de police devraient être l’objet d’un remboursement par le ministère de la Justice.

La plupart des conflits sociaux dans le secteur des prisons portent sur une carence structurelle en personnel, combinée à une surpopulation et/ou des problèmes de sécurité. Ces problèmes sont récurrents depuis des années et s’aggravent d’année en année. Ce qu’on oublie trop souvent, lorsqu’on requiert les policiers pour cette mission précise, c’est qu’on détourne une capacité considérable des autres missions. Il apparaît donc qu’il n’y a pas que le service à la population qui souffre, mais la plus élémentaire sécurité des citoyens n’est plus vraiment assurée.

Il est plus que temps que le ministre de la Justice règle une fois pour toutes les problèmes structurels des prisons, par le biais d’une solution interne à la Justice, plutôt que de toujours compter sur la « roue de secours » qu’est la police.

2. Transport des détenus

Le transport des détenus coûte aussi énormément de capacité, alors qu’il ne s’agit pas du tout d’une mission de police !

En 2009, la police fédérale a presté 73.360 heures au transfert de détenus/inculpés entre les prisons. Il s’agit d’une augmentation par rapport à 2008 de presque 6.000 heures.

Ces heures prestées représentent 48 FTE. Les chiffres de la police locale ne sont pas (encore) connus.

Même s’il faut reconnaître que le Corps de sécurité assure ses missions, les services de police sont encore bien trop souvent concernés. Il faut cependant rappeler l’exception représentée par le transfert définis comme dangereux qui sont et doivent toujours être assurés par des unités spécialisées de la police fédérale.

Encore une fois, nous devons nous étonner et déplorer qu’une tâche qui ne relève pas des missions directes et légales de police puisse consommer autant de capacité, en vue de résoudre un problème interne au ministère de la Justice, capacité qui aurait normalement dû être orientée vers le service policier à la population en vue de garantir la sécurité des citoyens.

En conclusion, nous exigeons que le ministre de la Justice règle les problèmes structurels et de capacité relevant de sa compétence, de manière telle que les effectifs actuellement perdus puissent être à nouveau investis dans le service policier à la population.

 

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Prime COPERNIC : Compte-rendu de l’audience du 24 mars 2011

Zaventem, 25 mars 2011

Prime « COPERNIC » : Compte-rendu de l’audience du 24 mars 2011.

Vous le savez, une audience avait été fixée par le Tribunal de Première Instance de Bruxelles en cette affaire au 24 mars 2011.

Il s’agissait, vous vous en souviendrez, d’appeler en intervention forcée les 196 zones de police que compte le royaume. Une vingtaine d’avocats issus des trois régions du pays interviennent pour représenter ces différentes zones.

Nous avons entretemps appris par le conseil de l’Etat belge qu’une requête d’Appel contre le jugement du 28 septembre 2010 a été déposée le 25 février dernier. Cette affaire, dans laquelle nous n’intervenons pas mais qui a une influence certaine sur notre action, sera introduite à l’audience du 1er avril prochain, devant la Cour d’Appel de Bruxelles.

Le Président de la 21e Chambre du Tribunal de Première Instance de Bruxelles a dès lors jugé opportun de remettre notre dossier à une audience de mise en état fixée au 29 septembre 2011, date à laquelle un calendrier d’échange de conclusions pourra être entériné.

Il va de soi que nous ne manquerons pas de revenir vers vous quant aux prochains délais à intervenir.

Lispet Emmanuel
Délégué permanent
Responsable national du service juridique
SLFP-Police