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Le SLFP-Police veut réagirà la mise en œuvre de la LDH de l’observatoire « violences de policiers »

politie

Zaventem, 13 mars 2013

Le SLFP-Police veut réagirà la mise en œuvre de la LDH de l’observatoire « violences de policiers »

D’une part, la LDH estime qu’une majorité de cas de violences policières : ne sont pas l’objet de poursuite parce que le plaignant n’ose pas se plaindre (pour diverses raisons que la LDH n’étaye pas) ; ou sont l’objet d’un classement sans suite au pénal ; ou sont l’objet d’une manipulation policière qui retourne la procédure contre le plaignant ; … justifiant la mise en place de cet observatoire.
D’autre part, la LDH estime qu’il y a trop peu de chiffres en circulation – et qu’ils sont difficiles à interpréter – et que dès lors, cet observatoire va rassembler les « véritables chiffres » offrant une vue réelle du terrain

Le SLFP-Police dénonce un point de vue non seulement erroné, non-fondé mais en plus injurieux pour une profession de plus de 40.000 personnes qui œuvrent journellement à la sécurité de la population.

Rappelons rapidement qu’une personne qui souhaite se plaindre d’une violence policière fondée peut s’adresser à : l’autorité politique du policier (le bourgmestre) ; son chef de corps ; le service de contrôle interne de la zone ; l’Inspection général de la police intégrée ; le Comité P ; le Parquet ; un juge d’Instruction ; la Commission intérieur de la Chambre ; et toute une série d’organisations citoyennes (dont la LDH) qui peuvent couvrir ce plaignant de leur nom en activant un article de la loi disciplinaire. Bref, il n’y a pas profession plus contrôlée que la police.

Quant aux chiffres, il y en a suffisamment qui circulent, encore faut-il savoir les lire.

Ainsi, lorsqu’il y a plainte pour violence policière, il y a enquêtes judiciaire et disciplinaire. TOUJOURS. Nous avons donc deux observatoires naturels déjà existants : le conseil de discipline de la police intégrée et les notices Parquet.

Ne prenant que les chiffres du rapport 2011 du Conseil de discipline, on constate qu’il y a eu 107 faits de violence excessive parmi lesquels 4 étaient des faits de violence volontaire et donc inacceptable (la sanction maximale a été décidé à chaque fois) et 103 faits d’usage de la force inadéquat et/ou excessif qui furent aussi sanctionnés eu égard au contexte. Nous rappelons que plus de 40.000 policiers sont actifs sur le territoire. Cela signifie que 0,25 % d’entre eux seulement commettent ce type de faute. On ne peut donc les amalgamer aux 99,75 % restants qui travaillent cœur et âme pour la population.

Dans le même fil, il est bien connu que le Comité P recueille environ 2.500 plaintes annuelles … dont 86,6 % sont non-fondées (information qui n’est pas portées à la connaissance du policier concerné ne pouvant ainsi faire valoir son droit).

Par contre, si on veut s’intéresser à la violence à l’égard de la police, on constate qu’il y a là un phénomène qui n’est étudié que depuis quelques mois et les chiffres dégagés pour le moment sont autrement effrayants : 1.600 cas de violence contre policier, avec 8.000 jours d’incapacité.
Et tous les observateurs s’accordent à dire qu’il s’agit là de la partie visible de l’iceberg !

En conclusion, le SLFP-Police s’insurge contre une nouvelle tentative de placer l’arbre devant la forêt. Mais de la part de la LDH, rien d’étonnant puisque le core-business semble être d’attaquer la police. Et à propos du fait de Mortsel résumé en quelques mots, nous aurions apprécié que la LDH nous explique comment – en vue d’exécuter l’ordre d’un magistrat – maîtriser dans une cellule un forcené qui a défoncé la porte métallique de la cellule pendant trois heures au point qu’il a fallu l’étançonner, pour permettre à un médecin de lui faire une piqure calmante : leur procédure nous intéresse !

On crée donc un bidule de plus, alors qu’il faudrait s’inquiéter des raisons qui font qu’il y a 103 faits d’usage de la force inadéquat et/ou excessif, et pourquoi il y a 1.600 faits de violence contre les policiers. Le SLFP-Police, lui y travaille tous les jours.
Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président national                        Vice-président national

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Suggestions politiques de nouvelles économies budgétaires sur le dos du service policier : FOLIE !

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Zaventem, 08 mars 2013

Suggestions politiques de nouvelles économies budgétaires sur le dos du service policier : FOLIE ! 

Dans le cadre du nouvel effort d’économies à produire, certains politiques suggèrent que les nouvelles économies budgétaires soient opérées essentiellement à la police et à la Justice. Selon le SLFP-Police, c’est une folie car ce serait hypothéquer (définitivement) le service policier dû à la population.

Voici l’évolution du budget de la police fédérale :

 

2008

2012

Evolution

2013

Evolution

Personnel

820

930

13

841

-10

Fonctionnement

164

172

5

170

-1

Invest

63

34

-46

31

-9

Fonct & Invest

227

207

-9

202

-2

Dotation

670

736

10

717

-3

Total

1.944

2.079

7

1.961

-6

Et à l’analyse de ce tableau, le SLFP-Police constate :

• Que si globalement, l’évolution de ce budget jusqu’en 2012 est positive de 7 %,
• Les investissements ont reçus un coup de frein terrible qui met en danger l’institution dans son fonctionnement le plus profond ;
• Que cette évolution globalement positive en quatre ans vient d’être annihilée en un an !

A ces constats, il faut ajouter que les effets du hold-up en 2011 de la corbeille pension « Police intégrée » qui était bénéficiaire au profit de la corbeille pension « Administrations locales et régionales » qui était totalement déficitaire n’ont pas été pris en compte. Il s’agit de l’augmentation de la cotisation « pension » de 25 à 30 % pour les membres de la police fédérale et de 25 à 40 voire 45 % pour les membres des corps de police locale.

En conséquence, selon le SLFP-Police, c’est une totale hérésie que de proposer que la police participe une nouvelle fois à l’effort d’économie budgétaire : le service policier dû à la population est déjà en danger !

Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Nationaal Voorzitter                     Nationaal Ondervoorzitter

 

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Pension: mesures transitoires officiers

 justitiepaleis

Zaventem, le 1 mars 2013

Pour rappel, le cadre « pension » a été modifié par une loi en fin décembre 2011 qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, notre secteur est normalement dispensé de ses effets. MAIS l’axe portant cette dispense est l’élément « âge préférentiel existant dans les anciens statuts » … et cet élément n’existait pas pour les officiers ex-PJ et ex-PCom, comme il n’a pas d’effet pour les officiers en régime. Il faut donc mettre en œuvre une mesure transitoire.

A l’initiative du SLFP-Police, un Front commun a été formé sur ce sujet qui touche pas loin de 2.000 à 2.500 personnes.

Un courrier (que vous trouverez en annexe et qui n’existe qu’en Français) a été envoyé à la ministre de tutelle et elle a bien reçu le message.

Ainsi, lors de la réunion 317 du CNSP (mercredi 27 février), ses représentants se sont engagés à :

1. 1. Evaluer précisément le nombre de personnes concernées ;

2. 2. Revenir avec une proposition.

Nous vous tenons au courant de la suite réservée à ce dossier.

Vincent’s

Annexe : Courrier Min.Int.  <a class= »doclink » href= »index.php?

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Fait de Mortsel : le SLFP-Police veut corriger une fausse information et soutient les collègues concernés !

milquet

Zaventem, 22 février 2013

Fait de Mortsel : le SLFP-Police veut corriger une fausse information et soutient les collègues concernés ! 

A propos du fait de Mortsel dont tous les médias parlent pour le moment, le SLFP-Police tient à corriger une information fausse qui circule : pour sa part, il n’a jamais souhaité une enquête. Le SLFP-Police n’avait pas encore communiqué sur ce fait dramatique jusqu’à maintenant.

Cependant, le temps est venu de communiquer car nous constatons que les choses s’emballent et que certaines autorités perdent leur calme.

En effet, un extrait Belga nous apprend que la ministre de l’Intérieur demande à la zone de police la suspension d’un des collègues concernés.

C’est totalement inadéquat et inopportun : trois ans se sont déroulés depuis le fait ; et lorsqu’on regarde le reportage Panorama de bout en bout, on doit constater que les collègues n’ont été que les instruments des tergiversations entre deux acteurs décideurs : le magistrat de garde et le médecin psychiatre.

Ce n’est donc qu’un signe terriblement politique à l’adresse des citoyens, un leurre dont le collègue sera la victime expiatoire, et en cela, c’est inacceptable.

Il apparaît, sans entrer dans les détails du fait, que les collègues ont reçu des directives très claires et qu’il n’y avait pas trente-six manières de les mettre en œuvre.

Tout au long du reportage, on voit parfaitement combien les collègues tentent de raisonner la victime, embarrassés qu’ils sont de la situation qui ne se dénoue par le fait d’un désaccord juridico-médical.

A l’œil inexpérimenté, la dernière scène semble effectivement sortir du cadre de la proportionnalité et de la subsidiarité. Mais il n’en est rien pour qui a un minimum d’expérience de terrain, pour qui connaît l’incroyable force que peut développer dans son délire une personne dans un état identique ou apparenté à celui du défunt.

Clouer au pilori les collègues, c’est évidemment une solution de facilité que nous ne pouvons admettre. Nous rappelons qu’il y a enquête sans que cela justifie aucunement la suspension d’un policier.

Pour conclure, la Ligue des Droits de l’Homme est sortie avec son refrain habituel : la violence policière est trop présente. Il faut savoir que sur un an, des 38.000 policiers au service de la population, 107 (0,3 %) se laissent aller à un usage inapproprié de la violence ou à de la violence caractérisée et sont poursuivis pour ces faits ; tandis que 1.068 (3 %) étaient victimes de violence caractérisée sans qu’il y ait nécessairement poursuite. Ne jouons pas à l’arbre qui cache la forêt !

 

Vincent Gilles                            Vincent Houssin
Président National                     Vice-président National