Categories
Laatste nieuws

“Assez, c’est assez” – Action à Bruxelles 23/10/2013

betoging
Zaventem, 14 octobre 2013

Les quatre organisations syndicales CGSP – SNPS – CSC-SP et SLFP Police ont formé un front syndical pour les raisons suivantes :

– La revendication de mesures concrètes urgentes afin de pénaliser sérieusement la violence envers les fonctionnaires de police.

– L’absence de ces mesures et initiatives concrètes, tant au niveau de la Ministre de l’Intérieur qu’au niveau de la Ministre de la Justice.

– Une sanction plus sévère et effective vis-à-vis de ce genre d’auteurs est une nécessité absolue !

C’est pour ces raisons que le front commun syndical vous appèle à être présents en masse le mercredi 23/10/2013 à 14.00 heures précises à 1000 Bruxelles, Colonne du Congrès située rue du Congrès.

Un cortège sera organisé, à partir de ce point de rassemblement, vers la rue de la Loi 16.

Entre-temps, nous faisons appel à la Commission Permanente de la Police Locale afin de nous communiquer un point de vue clair nous démontrant qu’ils soutiennent les fonctionnaires de police sur le terrain.

Nous invitons également tous les chefs de corps et dirigeants à être présents, afin de manifester leur soutien dans le combat contre la violence envers les fonctionnaires de police.

Une information concrète et détaillée suivra !
Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                        Vice-Président National

Categories
Laatste nieuws

À nouveau, des policiers (gravement) blessés lors d’une action à Houthalen. Le SLFP-Police exige des deux ministres de tutelle de faire moins de promesses et d’enfin mettre en œuvre des mesures concrètes !

politie2
Zaventem, 12 octobre 2013

Encore une fois, nous devons déplorer des violences inacceptables à l’encontre de policiers qui ne faisaient que leur travail : mettre en mandat d’arrêt à exécution. Ainsi, dix policiers ont été blessés dont un gravement.

Le quartier Meulenberg : c’est le résultat d’une politique de soixante-huitards attardés !

Voici déjà plus de dix ans que l’on sait que le quartier Meulenberg est une zone de non droit car les criminels ont pris le pouvoir dans la rue. On en est arrivé à un tel point que les policiers n’y mènent plus de patrouille d’initiative. Et lorsqu’une patrouille y est malgré tout envoyée, ou lorsqu’un controle y est envisagé, cela ne peut être sans le développement d’un dispositif de sécurité particulier (et à raison : voyez maintenant). Est-il encore raisonnable d’envoyer une seule patrouille dans ce quartier ? Et qui en porte la responsabilité ?

Il est temps d’intégrer que ces criminels lourds, et les jeunes qui se lient à ces crapules, n’en n’ont rien à faire de concepts comme « travail de quartier, surveillance sociale, maison de quartier, assistance à la jeunesse ».

Combien de temps encore les politiques et le Parquet vont-ils accepter que des criminels deviennent les maîtres d’un quartier complet ?

Nous citons M. Yzermans (SP.a), bourgmestre : « Mais je veux tout de même féliciter les services de police qui par une action à grande échelle ont pu finalement arrêter cinq suspects. ».

Si les responsables politiques locaux n’avaient pas laissé pourrir la situation à un tel point, on n’aurait jamais eu besoin d’une action à grande échelle !

La seule méthode à adopter maintenant est le nettoyage pur et simple de ce quartier.

La police de manière évidente n’est pas prête pour des situations de ce genre.

Une première tentative de mener ce devoir d’arrestation à bien a impliqué trois équipes (six policiers). Par hasard, huit autres collègues étaient occupés à suivre une formation « AMOK ». D’initiative, après avoir entendu les échanges radio qui ne laissaient aucun doute sur le fait que ces trois équipes n’arriveraient pas à maîtriser la situation, ils ont descendus sur les lieux en renfort.

Cette situation est pour nous l’illustration parfaite (et malheureuse) que les corps de police ne sont pas prêts (en moyen humain, en moyen technique et en terme de techniques et tactiques d’intervention) à circonvenir ce genre de fait. Et nous estimons qu’il en va parfaitement de même en cas de situation AMOK, nous avons maintes fois avertir les autorités des insuffisances flagrantes à nos yeux …

Et même avec ce renfort, le droit et la loi n’ont pas été rétablis si facilement : le suspect principal a réussi à s’enfuir tandis que la quinzaine de collègues devaient faire face à la fureur des membres de la famille de ce suspect, de ses « amis » et d’autres sympathisants (?!). Résultats : un certain nombre de blessés légers parmi les collègues.

Dans le cours de la soirée, un plan d’intervention provincial (?!) est exécuté mais dérape tout autant : les combi’s sont accueillis par des jets de pierre (ce qui s’apparente à une tentative d’homicide) et le résultat de cette pseudo Intifada, c’est de nouveaux blessés légers, mais surtout un blessé grave parmi les policiers.

Il apparaît évident que ce plan d’intervention a été mis au point dans la hâte, sans préparation suffisante. Les moyens humains et matériels mis en œuvre étaient insuffisants ! Ainsi, seulement quelques quatre-vingt policiers devaient faire face à plus de cent criminels (ou assimilés par leurs actes du moment) …

Qui va prendre les responsabilités de ces ratages successifs ?

Le SLFP-Police défend depuis des mois la mise en œuvre d’un « Plan global contre la violence dont les policiers sont victimes »

La lecture des annonces Belga nous apprend qu’il n’y a pas une semaine sans qu’un collègue soit blessé en intervention par le fait de violences d’un tiers ; alors qu’une décision de Justice récente ose pourtant parler de « violence contre policier, inhérente à la fonction » ; alors que les deux ministres de tutelle n’ont encore rien exécuté de leurs promesses faites à grands coups de communiqué de presse au début de l’automne … 2012 :

– Vous vous souvenez peut-être qu’elles avaient promis toute deux de faire du combat contre la violence dont les policiers sont victimes LEUR priorité ;
– Vous vous souvenez peut-être qu’elles avaient mis en place en septembre 2012 (et sous la pression d’un préavis de grève du SLFP-Police) quatre groupes de travail relevant d’un comité de pilotage … ;

Le comité de pilotage s’est réuni une seule fois et des quatre groupes de travail ; seul un a rendu quelques 71 recommandations dont nous attendons toujours de la ministre de l’Intérieur qu’elle fasse des choix de priorités ; les cabinets sont complètement silencieux sur le sujet ; les Procureurs généraux réfléchissent toujours, semble-t-il, à une circulaire « à venir bientôt » ; …

Le SLFP-Police en a marre de toutes ces promesses engluées dans une inaction hypocritement volontaire. Le mensonge est-il un élément inhérent aux politiques ?

Le SLFP-Police en a marre des journées d’étude et des shows médiatiques du « tout va très bien » au cours desquels ceux-là même (politiques, apparatchiks du système, conseillers qui n’osent pas dire la vérité à leur ministre, …) qui ne font rien viennent prêcher une religion à laquelle ils/elles ne croient pas.

Nous envisageons un calendrier d’action sur le court terme pour faire comprendre/rappeler notre mécontentement aux « responsables » politiques et aux magistrats.

Mesdames les ministres de l’Intérieur et de la Justice, qu’attendez-vous ? Attendez-vous un nouveau mort parmi les policiers pour enfin prendre vos responsabilités ? Si tel est le cas, nous vous rappellerons ces responsabilités qui sont vôtres, et ne vous présentez surtout pas aux funérailles du collègue.

Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                        Vice-Président National

Categories
Laatste nieuws

Un Front commun « Police » exige du Gouvernement et de la ministre de l’Intérieur l’exécution des « accords du passé »

art1
Zaventem, 03 octobre 2013

Les quatre organisations représentatives – CGSP ; SNPS ; CSC-SP/ACV-OD ; SLFP-Police – ont formé un Front commun sur base :
1. D’un premier constat que bien des accords passés demeurent non-exécutés ou voient leur exécution bloquée quelque part « dans le pipeline » ;
2. D’un second constat que des dossiers qui semblent chers à l’autorité politique avancent par contre sans problème, et même à un rythme de plus en plus rapide, comme : discipline ; formation de base ; traitement fonctionnel ; …

Nous constatons, en ce qui concerne les accords en cours d’exécution, qu’ils sont souvent bloqués par tel ou tel autre partenaire du Gouvernement dans le cadre de ses compétences (Budget, Fonction publique, …). Le Front commun ne vise donc pas uniquement la ministre de l’Intérieur, mais l’ensemble du Gouvernement dans le cadre de ses responsabilités en matière de sécurité de la population. Car après le mouvement d’humeur des organisations syndicales, des actions potentielles pourraient suivre hypothéquant le service policier dû à la population.

Aussi, les quatre organisations syndicales décident de suspendre toute participation à quelque groupe de travail que cela soit, ainsi qu’à toute réunion « en régime » (hors préavis de grève) du Comité de négociation ou du Comité supérieur de Concertation des services de police, jusqu’à l’exécution de ces accords.

En conséquence, nous exigeons des garanties sur l’exécution concrète des accords passés, de tous les accords passés. Nous sommes dans une situation exceptionnelle qui nécessite une démarche exceptionnelle.

 

A cette fin, nous attendons de la part de la ministre de l’Intérieur :
1. Une réunion extraordinaire et urgente du Comité de négociation ;
2. La mise à plat de tous les accords passés avec un état des lieux pour ceux qui sont en cours d’exécution et la détermination du point de blocage ;
3. Sa présence à cette réunion, mais aussi celle d’un représentant du Premier ministre siégeant au nom du gouvernement ;
4. L’exécution concrète ou le déblocage des accords relevant de sa compétence ;
5. L’exécution concrète ou le déblocage des accords relevant de la compétence d’autres membres du Gouvernement.

C’est sur cette base que nous accepterons de nous asseoir à nouveau à la table pour discuter de sujets qui semblent fortement préoccuper l’autorité politique.

Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                        Vice-Président National

Categories
Laatste nieuws

Fedoclean

art2
Zaventem, 26 septembre 2013

Dans le cadre d’OptiFed qui est un projet porté par le Gouvernement, il est question d’un « sous-projet » qui touche au nettoyage des bâtiments des administrations fédérales, appelé FedoClean. Ce « sous-projet » vise deux choses : rassembler en un ensemble tout le personnel de nettoyage ; développer un centre de partage de l’expérience et de développement des normes.

Vu les rumeurs inquiétantes qui commencent à circuler, basées essentiellement sur la lecture d’un communiqué de presse émanant du Gouvernement, selon lesquelles le personnel de surface de DSL serait concerné avec tout ce que cela entraîne comme bouleversements dans la vie professionnelle et dans la vie privée des quelques six cents personnes concernées, le SLFP-Police a demandé l’inscription du point à l’ordre du jour de la réunion de rentrée du Comité de négociation.

Il nous a été confirmé :
• Que la police fédérale a bien une position d’observateur dans le cadre du projet FedoClean ;
• Que l’avis remis par la CG au sujet de FedoClean est mitigé dans le sens où :

o La police fédérale est prête à participer au développement de centre de partage de l’expérience ;
o Mais la police fédérale ne veut pas participer au rassemblement de son personnel de nettoyage avec les autres personnels et veut conserver la plénitude de gestion (pour diverses raisons, dont par exemple le fait que nos bâtiments ne sont pas tous des bureaux faisant que nos normes sont plus élevées que celles de FedoClean). La police fédérale était prête à faire un test sur un bâtiment, mais il a été répondu que FedoClean sur ce plan-là, « c’était tout ou rien ».

Le SLFP-Police a suggéré au représentant de la CG de proposer la diffusion d’une information officielle à ce sujet, et a suggéré au représentant de la ministre de défendre le point de vue de la CG au sein du Kern.

Cette affaire est donc à suivre – tous les acteurs autour de la table en sont bien conscients – et nous vous tenons au courant.
Vincent Gilles                               Vincent Houssin
Président National                        Vice-Président National