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Newsletter « Comité de négociation 338 & 339 »

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Zaventem, 19 février 2014

Newsletter 2014-21 : Comité de négociation 338 & 339

Le comité de négociation 338 comme seul point à l’ordre du jour : “l’accord sectoriel”, poursuivant les débats initiés lors du comité de négociation 335.
Le comité de négociation 339 avec un seul point à l’ordre du jour (le préavis de grève de Sypol), a fait l’objet de commentaires détaillés dans notre Newsletter 19/2014.

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Rapatriement avorté : attaque lamentable de Mme Milquet à l’égard du SLFP-Police.

milquet


Zaventem, 19 février 2014

Encore une fois, Mme Milquet abandonne complètement la neutralité qui sied à sa haute fonction et attaque le SLFP-Police en l’accusant sans aucune preuve de mener un combat politique.

Rien n’est plus faux et tout observateur averti le sait pertinemment : notre passé plaide pour notre liberté. L’image de Mme Milquet en ressort donc pathétiquement écornée : tandis qu’elle se croit politique, elle n’est que politicienne.

Nous agissons dans le cadre de la défense des intérêts des membres du personnel de la police, nous ne faisons pas de politique. Que nos positions lui déplaisent est un honneur pour nous et les membres du secteur policier ne s’y trompent pas.

L’incident du rapatriement avorté n’est pas anodin et la vive réaction de Mme la ministre – étonnamment simultanée à l’action des médias – n’est pas anodine non plus.

Nous ne lui reprochons pas d’ouvrir une enquête sur les faits, nous lui reprochons son expression verbale lors de ses interviews télévisées à ce sujet : elle n’exprimait aucun soutien à l’égard des collègues et procédait d’une condamnation a priori.

Mme Milquet est-elle vraiment bien au courant des procédures en cas de rapatriement ? Nous ne le croyons pas. Et si elle les connaît, nous lui proposons de vous les expliquer sur site à Zaventem. Ce sera pour elle l’occasion de visiter les lieux pour la première fois.

Lorsque l’enquête livrera les résultats dont nous sommes certains qu’ils sont à l’honneur de nos collègues, nous attendons de Mme Milquet qu’elle fasse autant de bruit qu’elle en fait pour le moment. Quoiqu’il en soit, elle peut compter sur nous pour lui rappeler.

Il est clair qu’à ce petit jeu auquel elle s’adonne pour le moment, elle perdra : le SLFP-Police est le syndicat représentatif de très loin le plus important du secteur. Se fâcher avec nous ne sert pas la cause de l’intérêt commun, et va à l’encontre de ses devoirs.

Aussi, nous invitons Mme Milquet à adopter avec nous un ton plus consensuel à l’avenir, le ton qui sied de la part d’un véritable politique à l’égard d’un partenaire.

Vincent Gilles Vincent Houssin
Président National Vice-Président National
+32475304864 +32485184952

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Rapatriement avorté : comportement de la Députée FDF et réaction de Mme Milquet totalement déplacés.

giselemandaila


Zaventem, 16 février 2014

C’est déjà la troisième fois en quelques temps que nous devons constater que Politiques et sympathisants anti-rapatriement prennent place à bord d’un avion par lequel une personne en « Ordre de quitter le territoire » (OQT) doit être expulsée sous la conduite de la Police.

Dans le cas qui nous occupe, le plus marquant est que la personne en OQT n’est pas celle qui posa problème, mais bien quelques cinq passagers – parmi lesquels une Députée – qui ont fait un tel ramdam que tous les autres passagers s’en sont trouvé dérangés et que le rapatriement a dû être reporté. Alors que l’avion était prêt et se mettait en taxi, une majorité des passagers était debout et exigeait la présence du commandant de bord.

Le vol vers Kinshasa a pu finalement décoller avec une demi-heure de retard. Et qui va encore payer cette facture ? Le citoyen !

Mais en plus, la réaction de la ministre de l’Intérieur fait froncer les sourcils des collègues tellement elle est inadéquate. Qu’elle demande une enquête à l’AIG n’est que normal, mais considérer a priori que : « si les faits sont avérés et si la personne qui a été expulsé … n’a pas été bien traitée, … alors il y aura sanction. », sent mauvais le préjugement. Plus fort encore, nous devons constater que la ministre, plutôt que de soutenir des collègues qui n’ont pas une mission agréable ni facile, devrait plutôt s’intéresser aux actes de cette Parlementaire, actes qui d’évidence ont fait avorter le rapatriement.

Selon nos informations, le ton accusateur et suspicieux de la ministre à l’adresse des collègues n’est porté que par du vent (ou une autre motivation plus obscure) : il n’y a pas l’ombre d’un doute sur ce qui s’est déroulé. Et il est étonnant de constater qu’elle a diffusé dernièrement une circulaire à tous les mandataires de la police intégrée pour qu’ils soutiennent mieux les membres de leur personnel dans les cas de fausse plainte. Elle invite ces autorités à user de tout moyen judiciaire, comme employeur, lorsqu’il y a de manière démontrée une fausse plainte. Nous ne doutons pas que dans quelques jours, lorsqu’il apparaîtra que tout cela était du vent, elle agira comme elle invite les mandataires à le faire : en déposant plainte contre les auteurs de cette fausse plainte. Nous lui rappellerons qu’elle doit le faire, en ce qui nous concerne.

Il faut en plus souligner que la ministre de l’Intérieur n’est pas sans savoir les conditions particulièrement difficiles (dangereuses même) des rapatriements vers Kinshasa. Nous l’avons suffisamment interpellée à ce sujet que pour qu’elle le sache parfaitement. Les menaces proférées à l’égard de nos collègues ne sont certainement pas étrangères à cette situation particulière.

L’immunité des Parlementaires ne doit pas leur permettre de parasiter (et le mot est faible) le travail des policiers. Nous estimons que des mesures urgentes doivent être prises à l’encontre de Parlementaires qui se couvrent de leur immunité pour bafouer des règles démocratiques élémentaires. Et si certains Politiques sont convaincus de faire mieux cette mission difficile et désagréable qu’est le rapatriement, qu’ils n’hésitent pas et viennent opérer l’une ou l’autre expulsion.

Si – après déjà trois constats successifs – un nouvel incident au même modus operandi devait intervenir, et si une nouvelle fois, les collègues ne recevaient pas illico le soutien nécessaire et légitime de leur ministre de tutelle, le SLFP-Police n’hésitera pas à mener les actions nécessaires …

Vincent Gilles Vincent Houssin
Président National Vice-Président National
+32475304864 +32485184952